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Conférences proposées par Philippe Fournier

Trump et la redéfinition du paysage politique américain
 
L’élection d’un Donald Trump se préparait depuis longtemps aux États-Unis. La croissance des inégalités, la stagnation des revenus, la diminution du poids démographique des blancs de classe moyenne, l’élitisme des dirigeants politiques et économiques, et la prééminence culturelle des élites libérales (lire : progressistes) urbaines, ont nourri petit à petit le ressentiment populaire, pour finalement faire émerger, puis triompher un candidat populiste sans expérience politique.
 
Au-delà de la singularité du personnage qui a donné forme à ce ressentiment, ces développements sociaux, politiques et économiques pourraient bien redéfinir durablement le paysage politique américain et, plus particulièrement, la morphologie du mouvement conservateur dont se réclame Donald Trump.
 
Pourquoi le néolibéralisme refuse-t-il de mourir?
 
Le néolibéralisme est un terme galvaudé depuis des décennies. On ne s’entend pas toujours sur sa définition exacte, mais on l’associe généralement à un ensemble de politiques qui incluent : la réduction des dépenses de l’État et des taxes, la dérèglementation des flux financiers et la libéralisation des échanges commerciaux.
 
Après la crise financière de 2007-2008, plusieurs commentateurs sonnaient le glas du néolibéralisme et anticipaient un retour graduel à un État plus interventionniste, un contrôle plus strict des capitaux et des politiques publiques axées sur la redistribution des richesses. Dans les faits, la plupart des politiques associées au néolibéralisme — pourtant décriées par les opinions publiques de plusieurs pays et même par certains économistes du Fonds monétaire international — ont été maintenues.

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