Pandémie oblige, les 15e écoles d’été du CÉRIUM ont dû être réinventées en moins de deux par une équipe écartelée entre le Québec, la Pologne et la France. Résultat : le plus grand succès d’inscriptions de notre histoire, enthousiasme à la clé.
Elles devaient être 17, en classe à Montréal ou sur la route en Asie et en Europe. Ce sont finalement 10 écoles d’été qui sont offertes à distance à la communauté étudiante et aux professionnels en quête de formation continue. Une offre adaptée qui ne semble pas déplaire, puisque plus de 420 personnes se sont inscrites jusqu’à présent. Un record.
Ce succès, il est dû d’abord à l’agilité d’une équipe tactique déployée sur trois fuseaux horaires : la coordonnatrice Michelle Daniel à Montréal, son acolyte Éléonore Louis en France, la directrice académique Magdalena Dembinska coincée en Pologne, ainsi que les auxiliaires Amandine Hamon et Camille Bilcot à Montréal.
Tous et toutes ont rivalisé d’imagination pour présenter une offre académique qui soit à la fois intensive, interactive et digeste malgré les limites du virtuel, sachant que les écoles sont comprimées dans le temps et font appel à de nombreux conférenciers résidant parfois à plusieurs milliers de kilomètres de Montréal. Un véritable défi logistique.
Ce défi n’aurait pu être relevé sans l’enthousiasme des titulaires de ces écoles, qui ont mis la main à la pâte afin que la distanciation physique ne pèse pas sur la qualité de l’enseignement.
La saison a débuté le 19 mai avec l’école d’été Politique et pandémie (quand on parle de se réinventer en moins de deux…) et se termine le 10 juillet.
Bonnes écoles d’été à tous et à toutes!