Les sciences sociales se diffusent par les livres et dans les rencontres. Tous les «quartiers latins» de ce monde se distinguent par leurs librairies spécialisées et leurs cafés. La librairie Olivieri était un lieu qui mariait ces deux fonctions essentielles au partage du savoir.
Sa disparition, annoncée mardi, 28 avril, est une perte immense pour la communauté universitaire montréalaise. Elle l’est encore plus pour les chercheurs du CÉRIUM, qui y découvraient les dernières parutions en études internationales, y organisaient le lancement de leurs ouvrages, y invitaient les conférenciers de passage à Montréal.
L’année dernière, la librairie Olivieri et le CÉRIUM avaient noué une indéfectible amitié grâce à l’organisation d’entretiens. Jacques Sémelin (CERI-Sciences Po), Natalia Roudakova (UC San Diego), Ok-Kyung Pak (Jeju National University), Rodolphe De Koninck, Michel Fortmann et Guillaume Sauvé du CÉRIUM, font partie de ceux et celles qui ont échangé avec un public large et éduqué à propos de leurs recherches et de leurs livres.
Ce lieu comme ses artisans, à commencer par les cofondateurs, Rina Olivieri et Yvon Lachance, nous manqueront. On leur souhaite bon courage.
L’équipe et les chercheurs du CÉRIUM