On peut la lire sur l’Actualité et l’écouter sur Radio Canada : désormais, on peut la regarder sur l’émission Planète Terre du CÉRIUM ! Noémi Mercier, journaliste touche-à-tout, a décidé de se lancer dans l’animation en janvier 2017, pour la nouvelle saison de Planète Terre.

Pour celle qui a reçu plusieurs prix, notamment pour son reportage « Crimes sexuels : Le cancer qui ronge l’armée canadienne », l’une des raisons qui l’ont poussées à accepter de remplacer Jean-Frédéric Légaré-Tremblay était le désir de toucher à la fois à un auditoire curieux, mais aussi au grand public. « Il y a des sujets qui ont l’air aride et qui peuvent pourtant être pertinents dans ta vie, et c’est à moi de te le démontrer ! », en ajoutant que son rôle est avant tout de réussir à transmettre sa curiosité au téléspectateur.

Musique, environnement, politique… Noémi Mercier a écrit sur beaucoup de sujets sans vraiment choisir de domaine de prédilection. Et si on lui demande quelle est sa préférence, sa réponse est claire : sa spécialité est de ne pas en avoir une ! En décidant d’animer l’émission Planète Terre, cela prend tout son sens pour la journaliste puisque selon elle, cela lui offre la possibilité de poser des questions auxquelles un spécialiste n’aurait pas nécessairement pensé. « J’aime être l’intermédiaire entre le spectateur et l’expert parce que souvent, je suis dans la même position que le public : je pars de zéro », indique-t-elle avant d’ajouter que cela lui permet d’aider à la « vulgarisation intelligente » de l’information.

Pour finir, selon la journaliste, ce qu’elle apprécie avec Planète Terre, c’est la faculté que possède l’émission de traiter des sujets parfois oubliés par les médias généralistes, mais aussi de mettre en valeur les professeurs et spécialistes de l’Université de Montréal. « Parfois, il y en a qui n’ont jamais fait de télé », et Planète Terre leur offre « une première expérience, et une première visibilité ».