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Conférences proposées par Jocelyn Coulon

Canada is back. Vraiment?

«La Canada est de retour», a annoncé au monde un Justin Trudeau fraîchement élu premier ministre. Le Canada a longtemps eu la réputation d’être un médiateur, une force pour la paix avec la création des Casques bleus, un apôtre du multilatéralisme dans un monde dominé par l’hégémonie américaine. Après avoir laissé cette réputation flétrir, les libéraux de Justin Trudeau ont promis de la redorer et de se réinvestir sur la scène internationale. Mais deux ans après leur élection, ce retour se fait attendre. Qu’est-ce qui, chez nous et sur la scène internationale, explique cette situation? Que peut faire le Canada? Que doit-il faire?

Le Canada dans le monde : qui décide?

Le Canada est considéré comme une puissance moyenne dans le système international. Il n’est pas en mesure de jouer dans la cour des grands, mais les moyens dont il dispose – militaires, financiers, diplomatiques – lui permettent d’exercer une influence dans certains dossiers. Il doit choisir ses combats. Sur quelles bases s’effectuent ces choix? Quels sont les acteurs internes et externes qui interviennent pour influencer les débats? Quelles sont les forces et les contraintes à l’œuvre dans la mise en œuvre des choix retenus?

Le Canada peut-il obtenir un siège au Conseil de sécurité de l’ONU?

Le gouvernement Trudeau a lancé en mars 2016 une campagne visant à faire élire le Canada à un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. L’élection aura lieu en juin 2020 et le Canada est en compétition avec la Norvège et l’Irlande pour l’un des deux sièges en jeu. En 2010, le Canada avait essuyé une humiliante défaite aux mains du Portugal. Quelles sont les raisons qui poussent le Canada à vouloir devenir membre? Comment s’organise la campagne? Que faut-il pour convaincre les États membres d’accorder leur voix au Canada? Enfin, sommes-nous toujours dans la course?

Les quatre points chauds qui menacent la paix et la sécurité internationales en 2019

Cette année s’annonce aussi riche en événements internationaux que la précédente. Mais ce sont encore les tensions, les risques de conflits, qui retiennent l’attention. Quatre points chauds sont à surveiller, dont trois en Asie.

  • La péninsule coréenne est le premier d’entre eux. Les États-Unis et la Corée du Nord sont engagés dans un bras de fer militaire et diplomatique dont l’aboutissement pourrait être une guerre dévastatrice.
  • En Asie du sud, l’Inde et le Pakistan, eux aussi puissances nucléaires, se font face sans véritablement trouver de solution à leur rivalité séculaire. Et pour ne rien arranger, l’Inde se rapproche de Washington, et le Pakistan de la Chine, donnant à leur antagonisme une portée planétaire.
  • Au Proche-Orient, l’Iran et l’Arabie saoudite sont engagées dans une lutte d’influence qui pourrait mener à une collision frontale.
  • Enfin, l’Ukraine demeure la ligne de fracture entre l’Ouest et la Russie. C’est un feu de brousse, mais dont il faut éviter qu’il embrase la région.

 

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