La Chine est aujourd’hui un partenaire économique incontournable de tous les pays occidentaux. Elle est à la fois un marché que l’on convoite et un fournisseur difficile à esquiver. Pourtant, elle pose un problème dans le système international globalisé. C’est ce que la Chine est qui pose problème aux Occidentaux : un État autoritaire dont l’économie n’est pas libérale et n’a pas vocation à le devenir, un État qui du jour au lendemain pourrait user de la dépendance des États à son endroit pour les sanctionner gravement. Alors, comment commercer avec Chine dans ce contexte ? Comment assurer sa sécurité a minima tout en continuant de commercer avec elle ? Quels sont les outils à disposition des démocraties pour reprendre un pouvoir d’action dans leur relation économique avec le pays sans pour autant tirer un trait sur le commerce avec la Chine ?

En résidence à la Chaire d’études asiatiques et indo-pacifiques du CÉRIUM à la mi-novembre, la chercheuse indépendante Camille Brugier, aussi associée à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire et collaboratrice au sein du Réseau d’analyse stratégique canadien, répondra à ces questions dans le cadre d’une conférence grand public offerte le 14 novembre de 16h30 à 18h à la salle 104 du 3744 Jean-Brillant (rez-de-chaussée). 

Biographie

Sinophone, ayant grandi à Pékin et titulaire d’un doctorat en science politique de l’Institut universitaire européen de Florence, Camille Brugier est spécialiste des politiques commerciales, technologiques et scientifiques chinoises. Son entreprise, La Chiniste, réalise des recherches commandées pour les membres de l'OTAN et accompagne les entreprises dans la réalisation d’études en sources ouvertes sur la Chine. Avant de travailler à son compte, Camille Brugier a passé plusieurs années au service de l’État français, d'abord au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et ensuite à l’Institut de recherche stratégique de l'École militaire, l’IRSEM, rattaché au ministère des Armées.

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