Dépolitiser l'avortement pour en faire un service de santé essentiel
Chaque année à travers le monde, 121 millions de femmes tombent enceintes sans en avoir fait le choix et 60 % d’entre elles mettent un terme à leur grossesse. Bien que l’Organisation mondiale de la santé considère l'avortement comme un service de santé essentiel, 45 % des avortements pratiqués à travers le monde ne sont pas médicalisés, ce qui cause le décès de 39 000 femmes chaque année, sans compter les 7 millions d’autres hospitalisées en raison de complications. Le manque d’accès à un avortement sécurisé est donc un véritable enjeu de santé publique. En cause, des lois restrictives qui limitent, conditionnent ou même criminalisent l’accès à ce service de santé mais aussi le manque de services adaptés, accessibles et de qualité ou encore des préjugés persistants et stigmatisants. Face à cette crise de santé publique, quelle est la responsabilité des prestataires de service ?
Une conférence animée par Laurence Deschamps-Laporte, qui verra intervenir :
- Julia Tétrault-Provencher, Conseillère juridique en santé et droits sexuels et reproductifs chez Avocats sans frontières Canada (ASFC)
- Béatrice Godard, Professeure titulaire à l'ESPUM. Dans le comité de direction du Réseau de recherches en santé des populations du Québec
- Manon Hourdin, Directrice des opérations internationales et du développement stratégique à Médecins du Monde Canada
- Dr Michel Welt, Obstétricien-gynécologue, responsable médical de l'équipe de périnatalité sociale du Centre de pédiatrie sociale de Saint-Laurent. Administrateur à Médecins du Monde Canada
Inscription gratuite et obligatoire.
Un événement de Médecins du Monde Canada en partenariat avec le CÉRIUM.
Emplacement : Maison du Développement Durable, 50 rue Sainte Catherine O.