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Du virtuel au « phymérique », en diplomatie comme à l’université

Le mois dernier, le premier ministre Trudeau a participé à ses premiers sommets internationaux en personne depuis l’hiver 2020.

Au CÉRIUM, nous n’en sommes pas encore là. Pour une deuxième année consécutive, les écoles d’été se sont déroulées en ligne. Pour un centre qui, comme le nôtre, vise à rejoindre le plus grand nombre, le passage au virtuel n’a pas été qu’une mauvaise chose. À titre d’exemple, notre conférence avec Thomas Piketty a attiré 2000 personnes en direct et il y a eu plus de 10 000 visionnements depuis.

Avec des intervenants virtuels provenant des quatre continents, notre programmation sur l’Afrique et l’Asie a connu un succès sans précédent en 2020-21. On peut la retrouver sur notre page Youtube, avec toutes les émission Arrêt sur le monde diffusées depuis 2013. Même chose pour le Forum St-Laurent sur la sécurité internationale, organisé en partenariat avec nos complices de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques (UQÀM), de l’École supérieure d’études internationales (Laval) et du Réseau d’analyse stratégique.

La question de la justice et des inégalités a dominé l’agenda de bien des institutions en 2021. Ce fut aussi un thème dominant au CÉRIUM dont le colloque étudiant a porté sur le racisme. Nous avons aussi été heureux de contribuer au lancement des nouvelles bourses AGIR qui visent à promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion.

Mais, en diplomatie comme à l’université, rien ne remplace l’interaction humaine. Depuis juin, nous avons ainsi commencé à organiser des activités en « phymérique », un néologisme pandémique qui désigne les conférences hybrides, à la fois physiques et numériques. Une tendance qui devrait se poursuivre à l’automne avec le retour des Guides du CÉRIUM sur la montagne.

 Dès la rentrée, nous espérons aussi recommencer à accueillir des chercheurs dans nos locaux. Là aussi, la pandémie nous a ouvert les yeux. Plutôt que de recevoir plusieurs invités pendant de courtes périodes, nos chercheurs invités seront moins nombreux mais resteront plus longtemps à Montréal. Lors de véritables résidences, ils et elles pourront donner plusieurs conférences, intervenir dans les médias, contribuer à la formation des étudiants, interagir avec nos neuf doctorants-boursiers, participer à des réunions de travail avec les chercheurs.

Le résultat : moins de gaz à effet de serre pour plus d’interaction et de coopération. C’est ce que nous souhaitons pour un meilleur monde d’après.

Bon été à tous et à toutes!

L’équipe du CÉRIUM