Une cohorte composée de 13 doctorant(e)s, postdoctorant(e)s et jeunes professionnel(le)s de différents pays participeront, du 11 au 13 octobre prochain, à une formation en ligne sur la diplomatie scientifique, organisée par un grand consortium d’universités et d’instituts de diplomatie auquel s’est joint le CÉRIUM au cours des derniers mois. 

« L’objectif est de développer et diffuser des connaissances en langue française sur les enjeux de la diplomatie scientifique dans la francophonie », explique Michel Audet, professeur associé au HEC Montréal et chercheur invité au CÉRIUM. Il ajoute que le CÉRIUM a été invité à participer activement à ce consortium, mené par La Sorbonne et le Centre national de la recherche scientifique, « en raison du rayonnement de notre université d’été de juin dernier » dont il était le titulaire.

Notre doctorante en science politique, Amabilly Bonacina, y participera avant de s’envoler vers Paris, en France, à la fin novembre afin de poursuivre la formation en présentiel. Amabilly Bonacina s’intéresse, entre autres, au potentiel transformateur de la diplomatie scientifique, comme elle l’a décrit dans une lettre ouverte publiée dans Le Devoir en août dernier. Les candidat(e)s ont été choisi(e)s parmi près d’une centaine de personnes qui avaient déposé leur candidature. Les personnes participantes auront l’opportunité d’en apprendre davantage, entre autres, sur l’histoire et les réflexions stratégiques de la diplomatie scientifique francophone. 

La diplomatie scientifique est un concept encore jeune. Il est apparu pour la première fois en 2010 dans un rapport de la Société royale de Londres et l’American Association for Advancement of Science, intitulé New Frontiers in Sciences Diplomacy. Selon les auteurs, la diplomatie scientifique vise à se servir de la coopération scientifique pour améliorer la coopération entre les pays, à éclairer les dossiers de politiques étrangères à l’aide de l’expertise scientifique et à promouvoir la coopération scientifique entre pays.