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Le CÉRIUM accueille six boursières et boursiers cet automne

Le Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal (CÉRIUM) accueille encore cette année une toute nouvelle cohorte de doctorant(e)s boursier(ère)s en séjour de rédaction. En plus de recevoir une bourse de 5000$, elles et ils disposeront d'un espace de travail dans nos locaux. « La rédaction est un travail exigeant et difficile. En créant une communauté, nous leur permettons de briser la solitude, de se bâtir un réseau, d'échanger et d'avancer. C'est même encourageant de voir d'autres personnes qui terminent enfin leur rédaction ! », explique la directrice académique du CÉRIUM, Kathryn Furlong.

Les six doctorant(e)s ont déjà eu l'occasion de partager des idées lors d'une première rencontre autour d'un café qui réunissait aussi les membres du Centre Jean Monnet de Montréal, du Réseau de recherche sur les opérations de paix et du Centre d'études sur la paix et la sécurité internationale. « Je suis enthousiaste à l'idée de m'intégrer dans une communauté interuniversitaire de chercheuses et chercheurs qui travaillent sur des sujets similaires ou qui partagent certains cadres d'analyse », explique l'une des boursières, Janyck Beaulieu.

Si vous passez dans les bureaux du CÉRIUM, vous aurez la chance de les croiser. D'ici là, nous vous les présentons : 

Janyck Beaulieu est doctorante en développement international et mondialisation à l'Université d'Ottawa sous la supervision de Maïka Sondarjee et diplômée d'une maîtrise en gestion du développement international et de l'action humanitaire (Université Laval) et d'une licence en science politique et études féministes (UQAM). Son projet de recherche porte sur la santé maternelle et les droits sexuels et reproductifs, notamment en Afrique de l'ouest.

Léa Gouley est doctorante en sociologie à l’Université d’Aix-Marseille. Elle est titulaire d’une licence de droit mention science politique (Université de Lille) et d’un master en sociologie (AMU). Sa recherche porte sur les violences commises à l’encontre des femmes migrantes, avec une dimension comparative France-Québec. Sous la direction de Thierry Berthet et Mustapha El Miri, LEST (Laboratoire d’Économie et de Sociologie du Travail). 

Anastasiia Mykolenko est doctorante au Département d'anthropologie de l'Université de Montréal. Elle est également titulaire d'une maîtrise en droit européen du Collège d'Europe (Bruges). Ses recherches se situent à l'intersection de l'anthropologie des migrations, de l'humanitaire, de l'anthropologie juridique et des études sur les réfugiés. Sa thèse de doctorat porte sur l'infrastructure humanitaire à la frontière polono-ukrainienne et sur les trajectoires de vie des Ukrainiens déplacés.

Nicolas Klingelschmitt est candidat au doctorat et chargé de cours au Département de science politique de l’Université du Québec à Montréal, et titulaire d’un master en relations internationales & gestion de programmes internationaux de l’Université Lyon 3 (France). Sa thèse, soutenue par le Fonds de Recherche du Québec en Société et Culture, porte sur le fonctionnement de l’architecture de paix et de sécurité africaine, en particulier les relations entre l’Union Africaine, les Communautés Économiques Régionales et les partenaires extérieurs dans le cadre de la prévention et la gestion de conflits. Il est aussi chargé de recherche sur l'Afrique au CÉRIUM. 

Tachfine Baida est doctorant en science politique affilié au Laboratoire Les Afriques du Monde (LAM) à Science Po Bordeaux, France. Ses recherches portent principalement sur le droit et la diversité sexuelle et de genre en Afrique du Nord, particulièrement en Tunisie et au Maroc. Il travaille spécifiquement sur l’influence des normes sociales, religieuses et politiques sur le traitement judiciaire des affaires liées à la diversité sexuelle et de genre dans les deux pays. 

Cheick Oumar Tiendrebeogo est candidat au doctorat en santé publique dans l’option santé mondiale à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM). Cheick Oumar est médecin et aussi titulaire d’une maitrise en promotion de la santé obtenue à l’ESPUM. Ses recherches portent sur la santé maternelle et infantile dans les contextes de crises sécuritaires. Dans le cas précis de son doctorat, il s’intéresse aux effets des attaques terroristes sur la planification familiale au Burkina Faso en adoptant une perspective intersectionnelle. 

Nous leur souhaitons la bienvenue !