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/ Logo du CERIUMFaculté des arts et des sciencesCentre d'études et de recherches internationales

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Karine CÔTÉ-BOUCHER

Karine Côté-Boucher

Vcard

Professeure agrégée

Faculté des arts et des sciences - École de criminologie

Pavillon Lionel-Groulx local C4103

karine.cote-boucher@umontreal.ca

514 343-6111 #33110

Chercheuse

Faculté des arts et des sciences - Centre d'études et de recherches internationales

Affiliations

  • Membre – CÉRIUM — Centre d'études et de recherches internationales

Programmes d’enseignement

  • Baccalauréat en criminologie – Sciences sociales Sciences sociales : intervention
  • Baccalauréat en sécurité et études policières – Sciences sociales : intervention
  • Maîtrise en criminologie, option Criminalistique et information – Sciences sociales Sciences sociales : intervention
  • D.E.S.S. en sécurité intérieure – Sciences sociales : intervention
  • D.E.S.S. en justice et victimes – Sciences sociales Sciences sociales : intervention

Cours donnés

  • CRI6001 Méthodologie qualitative en criminologie
  • CRI6908 Projet d'étude de cas en sécurité intérieure
  • SIP3070 Organisation de la sécurité intérieure

Expertises

Ma programmation de recherche porte sur les frontières que j’étudie sous l’angle des migrations, du vieillissement et du care, des échanges économiques et des pratiques de sécurité. Formée en sociologie et en anthropologie, je valorise le dialogue interdisciplinaire et collabore avec des chercheuses et chercheurs de divers horizons préoccupés par la sécurisation des rapports sociaux, et, plus particulièrement, par la prolifération des contrôles frontaliers et par les enjeux de justice sociale globale soulevés par ces tendances. Je m’interroge sur la manière dont le travail d’une série d’acteurs du contrôle frontalier (par exemple les gardes-frontières et les administrateurs de l’immigration) et l’expérience de ceux et celles qui sont l’objet de ce contrôle (par exemple, les réfugiés et les camionneurs) s’articulent à des processus de frontérisation et de sécurisation. Il s’agit de mieux comprendre comment, dans le quotidien des acteurs frontaliers, de sécurité et du contrôle migratoire, des stratégies technologiques, organisationnelles, politiques, sociales et légales interagissent avec les ordres normatifs distincts de la sécurité, de l’économie et du care pour en arriver à « faire » frontière. Puis, j’étudie comment ces stratégies restreignent l’accès aux droits humains, économiques, de mobilité et de citoyenneté pour certains tout en le facilitant pour d’autres.

Animée par ces questions, deux chantiers de recherche m’occupent. D’abord, j’étudie les transformations contemporaines du contrôle frontalier, au Canada et ailleurs. J’ai examiné l’externalisation et l’internalisation des frontières à l’extérieur et à l’intérieur des limites géographiques des États. Je m’intéresse particulièrement aux effets de cette diffusion de la sécurité frontalière sur les réfugiés et demandeurs d’asile, les personnes migrantes et les personnes racisées, les voyageuses et les voyageurs, mais également sur le travail, qu’il soit frontalier ou routier. Je me suis penchée sur la transformation du contrôle frontalier de première ligne au Canada par l’adoption d’une conception plus répressive de leur travail par les services frontaliers. Je continue maintenant ces réflexions dans une étude des dynamiques engendrées par l’enrôlement de l’industrie du camionnage dans le projet de sécurisation du transport routier de marchandises entre le Canada et les États-Unis. Dans ces recherches, je m’intéresse particulièrement à la mise en œuvre des technologies aux frontières, à ses effets sociopolitiques et à ses conséquences pratiques sur le contrôle des mobilités.

J’ouvre également un deuxième chantier portant sur le vieillissement, les frontières et les migrations du care. Il s’agit d’abord d’interroger la manière dont les politiques d’immigration et les décisions qui en découlent ont recours à l’âge (dans ses intersections avec d’autres systèmes sociaux de catégorisation tels que le genre, la capacité ou la race par exemple) en tant que critère d’évaluation du risque et de la valeur attribuée à certains projets migratoires. J’examine ensuite comment ces critères se déploient dans la gouvernance de la migration du care et dans la vie quotidienne de deux types de migrants, soit les travailleuses migrantes du care employées au soin de populations vieillissantes, ainsi que les grands-parents de familles immigrantes (dite génération zéro) à qui sont délégués tâches domestiques et soins aux enfants. Dans cette optique, je prête attention non seulement aux dispositifs de sécurité qui sont au cœur de la gestion contemporaine des mobilités, mais également à leurs interactions avec ceux qui ne sont pas du ressort direct du contrôle des flux migratoires et économiques — tels que les politiques sociales.

Encadrement Tout déplier Tout replier

La contrebande d'armes à feu au Canada : influence et contrôle sous une perspective transnationale Thèses et mémoires dirigés / 2022 - 2022
Diplômé(e) : Hannequin-Bouchard, Catherine
Cycle : Maîtrise
Diplôme obtenu : M. Sc.
Sexe, drogue et quête de sens : leçon d'économie politique d'une liminalité en contexte touristique costaricain Thèses et mémoires dirigés / 2021 - 2021
Diplômé(e) : Montmagny Grenier, Catherine
Cycle : Doctorat
Diplôme obtenu : Ph. D.

Publications Tout déplier Tout replier

Prix et distinctions

    • Karine Côté-Boucher a reçu, au printemps 2014, un Prix de la meilleure thèse, décerné par York University, pour son travail de recherche intitulé «The Micro-Politics of Border Control : Internal Stuggles At Canadian Customs ».
    • Par ailleurs, cette thèse a représenté l’Université York aux CAGS/Proquest-UMI Distinguished Dissertation Award dans la catégorie Arts, Humanities, and Social Sciences.

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