La première de nos trois écoles d'été hors les murs vient de s'ouvrir à Nantes, en France. La paix a-t-elle encore un avenir ? C'est la question proposée par Carl Bouchard, professeur titulaire au Département d'histoire de l'UdeM. « C'est l'occasion de savoir comment on peut pratiquer la paix et l'implanter », explique le spécialiste de l'histoire de la paix. Un groupe québécois et un groupe français s'unissent pour apprendre à monter des programmes d'éducation à la paix. 

La semaine prochaine débuteront aussi deux autres écoles à l'international : une aux Philippines, enseignée par Dominique Caouette, titulaire de notre Chaire d'études asiatiques et indo-pacifiques, sur la gouvernance démocratique, la participation citoyenne et les droits des minorités en Asie du Sud-Est, et une autre en Allemagne, enseignée Régine Strätling, professeure invitée au Département de littérature et langues du monde, sur les constructions d'altérité culturelle entre l'Est et l'Ouest de ce pays. 

D'ici là, les écoles d'été sont loin d'être terminées à Montréal ! Cette semaine, trois écoles se déroulent simultanément au campus MIL de l'UdeM. 

D'abord, l'école sur Haïti dans le monde, enseignée par Nadève Ménard, professeure à l'école normale supérieure de Port-au-Prince, et Pierre Minn, professeur agrégé au Département d'anthropologie et à l'École de santé publique de l'UdeM, aborde les enjeux des inégalités et de la gouvernance en dépassant les discours de crise et d'urgence qui dominent dans les médias. 

Puis, l'école sur le Moyen-Orient, enseignée par Alexis Montambault Trudelle, chercheur postdoctoral à l'École supérieure d'études internationales de l'Université Laval, offre une immersion complète dans les dynamiques internes et externes du Moyen-Orient, en explorant des thèmes aussi variés que l'autoritarisme, les minorités et les conflits régionaux et internationaux. 

Pour sa part, l'école intitulée « Le Canada et l'Union européenne : leaders mondiaux en matière de climat... ou à la traîne » propose une analyse de leur rôle respectif dans les négociations climatiques internationales, en mettant en perspectives les politiques internes et leur cohérence (ou incohérence !) face à leurs engagements internationaux. Elle est enseignée par Johannes Müller Gomez, chercheur post-doctoral à la Maison des affaires publiques et internationales de l'UdeM. 

Merci aux titulaires de nos 17 écoles d'été, ainsi qu'aux 370 participant(e)s, qui en font, encore cette année, un immense succès !