Auteurs
- Marjolaine Martin-Morin
Étudiante au baccalauréat en économie et politique, Université de Montréal
Membre étudiante, CÉPÉA - Érick Lachapelle
Professeur adjoint, Département de science politique, Université de Montréal
Chercheur au CÉRIUM et membre de la CÉPÉA - Pierre Martin
Professeur titulaire, Département de science politique, Université de Montréal
Chercheur au CÉRIUM et directeur de la CÉPÉA - Christopher Borick
Professeur de science politique, Muhlenberg College
Directeur, Muhlenberg College Institute of Public Opinion - Barry Rabe
Professeur Arthur F. Thurnau de politique environnementale, University of Michigan
Directeur, Center for Local, State, and Urban Policy, Gerald R. Ford School of Public Policy, University of Michigan
Résumé
Cette note offre un aperçu des résultats de deux sondages nationaux sur les perceptions à l’égard des changements climatiques au Canada et aux États-Unis à l’automne 2014. Elle accorde une importance particulière aux divergences provinciales dans l’opinion publique canadienne, mettant en évidence les résultats obtenus au Québec et en Alberta, dont les opinions se situent aux antipodes sur l’enjeu des changements climatiques. Nos sondages portaient sur les perceptions de la réalité du réchauffement climatique global et de ses origines humaines, sur les politiques mises de l’avant pour contrer ce phénomène (dont les systèmes de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre (SPEDE) et la taxe sur le carbone) et sur les projets d’oléoducs « Énergie Est » et « Keystone XL ». L’opinion canadienne est dans l’ensemble plus réceptive à la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine et appuie plus fortement les politiques de lutte aux émissions de gaz à effet de serre que l’opinion américaine. Il y a cependant de grandes variations entre les régions du Canada. Notamment, l’opinion québécoise est nettement plus réceptive à la lutte aux changements climatiques que la moyenne canadienne et l’opinion albertaine se compare à ce qu’on observe aux États-Unis. À ces différences régionales s’ajoutent des différences entre partis politiques. Les électeurs qui appuient des partis à gauche de l’échiquier politique ont des attitudes plus favorables à la lutte aux changements climatiques.
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Note d'analyse de la Chaire d'études politiques et économiques américaines (CÉPÉA), No 30, avril 2015