Passer au contenu

/ Logo du CERIUMFaculté des arts et des sciencesCentre d'études et de recherches internationales

Je donne

Rechercher

Navigation secondaire

Le CÉRIUM accueille sept doctorant.e.s boursier.e.s

Comme à chaque trimestre d’automne et d’hiver, le CÉRIUM accueille une nouvelle cohorte de doctorant.e.s récipiendaires d’une bourse de rédaction de 5000$. Affilié.e.s à des universités du Royaume-Uni, du Canada et du Québec, ils et elles disposeront d’un espace de travail dans nos bureaux à l’Université de Montréal, comme à l’habitude. Nous sommes heureux de vous les présenter, avec leur parcours universitaire (et civique) exemplaire, et leur projet de recherche aussi pertinents que prometteurs! 

Doctorante en sociologie à l’Université d'Ottawa et en anthropologie sociale et ethnologie à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Marie-Dominik Langlois a travaillé comme coordonnatrice dans différentes organisations de droits humains pour l’Amérique latine ou sur les enjeux extractifs de 2005 à 2013. Ses recherches portent sur la réaffirmation identitaire autochtone du peuple xinka, sa résistance à l’exploitation minière et sa défense du droit à la consultation et au consentement dans le Sud-Est du Guatemala.

Johannes Müller Gómez est doctorant à l'Université de Montréal et à l’Université Ludwig Maximilian de Munich (co-tutelle). Son projet de thèse porte sur la mise en œuvre des accords environnementaux internationaux dans les systèmes multi-niveaux. Dans ses recherches, il s'intéresse au fonctionnement des systèmes multi-niveaux et au fédéralisme comparé (particulièrement les systèmes politiques de l’Union européenne, de l’Allemagne et du Canada), ainsi que sur la politique environnementale internationale et comparée. En outre, il travaille actuellement sur l'application de la méthodologie comparative dans les études sur l'UE et le Canada.

Doctorant en sociologie à l’Université de Montréal, Ashley Mayer-Thibault travaille sur le champ transnational du judaïsme francophone. Plus précisément, sa thèse porte sur la fabrique et l’économie de la légitimité dans l’espace des « producteurs » de judéités : à savoir les autorités religieuses ou politiques juives, mais aussi les intellectuels, les militants politiques ou les journalistes communautaires. Ce travail l’a amené à enquêter sur trois terrains de recherche : les juifs sépharades francophones du Québec, le judaïsme français et le judaïsme francophone israélien.

Benoit Siberdt est doctorant en sciences politiques à l’Université d’Oxford. Son projet de recherche actuel explore la reconceptualisation du déclenchement des guerres civiles et des dynamiques de conflit. Plus largement, ses intérêts de recherche incluent la violence politique, la guerre civile et autres formes de politique contestataire. Avant ses recherches doctorales, il a obtenu un BA à l'Université de Namur, Belgique, et un MSc à l'Université d'Amsterdam, Pays-Bas, tous deux en sciences politiques.

Elena Waldispuehl est doctorante en science politique à l’Université de Montréal. Elle est à la fois boursière Vanier-Banting et de la Fondation Pierre Elliott Trudeau. Membre de la Chaire sur l’antiféminisme du RéQEF, sa thèse étudie les conséquences des cyberviolences sur les trajectoires militantes féministes par le biais d’une analyse comparée entre la France et le Québec.

Rémy Chhem poursuit un doctorat à l'École de développement international et mondialisation de l'Université d'Ottawa. Sa thèse porte sur les politiques d'expansion des aires protégées pour la conservation de la biodiversité et sur leur impact sur la sécurité foncière et les moyens de subsistance des communautés rurales au Cambodge et en Asie du Sud-Est. Il possède une expérience professionnelle diverse au croisement de l'environnement et du développement, dans des organisations de recherche pour le développement, des universités et au public.

Estefania Martinez est candidate au doctorat en géographie humaine à l’Université de Montréal, titulaire d'un baccalauréat en sociologie et d'une maîtrise en études socio-environnementales par la Faculté Latino-américaine des Sciences Sociales (FLACSO). Elle a été membre du Centre National des Stratégies pour le Droit au Territoire (CENEDET) à l'Institut des Hautes Études Nationales de l’Équateur, du Centre de Recherche et de Documentation Socio-économique (CIDSE) en Colombie, et du Réseau d’Étude Latino-américaines de Montréal (RÉLAM).