Il arrive parfois que l’actualité braque soudainement ses projecteurs sur un sujet depuis longtemps inscrit au calendrier universitaire. C’est le cas aujourd’hui de l’école d’été Les États-Unis de Trump, qui en est à ses premières séances alors que les manifestations embrasent les États-Unis dans la foulée du décès de George Floyd. Un moment marquant de la présidence Trump que les étudiants peuvent suivre et comprendre grâce à plusieurs des meilleurs experts de la politique américaine au Québec.

Mardi 2 juin, les étudiants ont pu analyser cette éclosion de colère et de violence, et la réponse des différents acteurs socio-politiques, à travers le prisme des idéologies politiques contemporaines.

«Nous avons vu comment l’étude de l’idéologie peut aider à cartographier les idées qui s’entrechoquent au sein des deux grands partis politiques américains. Ça permet aux étudiants de mesurer l’étendue des divisions qui traversent la société américaine, notamment sur la question raciale», explique le titulaire de l’école d’été, Philippe Fournier, chargé de recherche sur les Amériques au CÉRIUM.

Les événements actuels seront aussi sous la loupe de Pierre Martin lors de la séance «Trump a gagné en 2016, gagnera-t-il en 2020?». Le politologue et blogueur au Journal de Montréal aura l’occasion de discuter avec les étudiants de l’impact de ces événements sur la campagne présidentielle et sur son résultat le 3 novembre.

Notre fellow John Parisella, commentateur aguerri de la politique américaine, abordera encore plus directement la crise déclenchée par la mort de George Floyd lors du séminaire «La gestion de crise de Donald Trump et le leadership des États-Unis», initialement prévu pour aborder la crise du coronavirus.

D’autres séances, comme celle portant sur les relations entre Donald Trump et le Congrès, avec Frédérick Gagnon de la Chaire Raoul-Dandurand, seront aussi des occasions d’étudier l’histoire en marche.