Passer au contenu

/ CERIUM LogoFaculty of Arts and ScienceThe Montreal Centre for International Studies

Je donne

Rechercher

Navigation secondaire

Retour en photos sur notre colloque annuel

Notre colloque annuel intitulé « La politique de la mémoire : récits, nationalisme et conflits » a été fructueux ! En deux jours, plus de 120 personnes ont participé aux différentes activités organisées aux Archives nationales de Montréal, un espace propice à la réflexion sur les mémoires.

Chercheur au CÉRIUM et professeur titulaire au Département d’histoire, Carl Bouchard nous a offert une allocution d’ouverture ancrée dans les préoccupations de notre époque : « Qui s’arroge le droit de contrôler le récit ? Quel impact cela peut-il avoir sur la construction de la paix ? », a-t-il lancé devant un public attentif en rappelant l’histoire de la paix au 20e siècle.

Dans la salle, des étudiant(e)s et des chercheur(euse)s de différentes disciplines se sont côtoyé(e)s. « Ce colloque représente ce que j’aime de la recherche : des rencontres entre les chercheurs de différentes générations », a souligné notre directrice scientifique, Laurence Deschamps-Laporte.

Dans la foulée, différents panels se sont succédé sur des sujets allant des années 1970 subversives à Oaxaca, au Mexique, à la guerre d’Israël au Liban au prisme des mémoires communautaires en passant par le rôle politique des constructions sociales féministes de la mémoire dans un contexte de montée de la droite « négationniste » au Chili.   

Nous avons aussi organisé un panel bilingue sur l'effacement des femmes dans les récits de la guerre en Afghanistan. « Les processus de paix ne peuvent pas fonctionner sans inclure tout le monde » dont les femmes, a expliqué Wazhma Frogh, avocate spécialisée en droits de l'homme internationaux en Afghanistan et praticienne en consolidation de la paix. « Les femmes, on les a effacées de la société en Afghanistan. Le pays est devenu un enfer pour elles. C’est un no woman’s land », a expliqué le journaliste et réalisateur franco-afghan, Mortaza Behboudi.

Après la projection du film Hotel Machine, le réalisateur Emanuel Licha, professeur agrégé au Département d’histoire de l’art, de cinéma et de médias audiovisuels à l’Université de Montréal, a expliqué comment les hôtels de guerre participent, eux aussi, à la construction des récits et de la mémoire, lors d’une discussion avec notre conseillère en communication, Sabrina Myre.

Nous avons eu l’immense privilège de conclure le colloque avec le discours de la romancière et anthropologue canado-palestinienne, Yara El-Ghadban. « Loin d’être une victime, la Palestine est peut-être le seul lieu où une véritable utopie est encore possible, car par son histoire même, elle déjoue notre compréhension fort simpliste et de l’histoire, et de la terre, et de l’appartenance, et de l’identité, et du nationalisme », a-t-elle soutenu dans une allocution empreinte de réalisme et d’espoir. 

Revisitez le programme complet de notre colloque ici. Merci au formidable travail de notre photographe Pauline Dufour du Studio Pops. D'ailleurs, pour voir une sélection des meilleures photos, il suffit de vous rendre sur la page de notre colloque 2025 !

Nos sincères remerciements aux panélistes qui ont permis de faire de ce colloque un espace riche en réflexions et un succès !