Experts en : Balkans
TIPEÏ, Alex
Professeure adjointe, Chercheuse
- Europe
- Europe de l’Est
- France
- Balkans
- Roumanie
- Époque moderne
- Grèce
- Nationalisme
- Relations internationales
- Identité
- Philanthropie
- Histoire comparée
- Histoire des idées
- Histoire politique
- 19e siècle
- Siècle des lumières
- Période romantique
Alex Tipei est une historienne transnationale. Ses recherches portent sur les réseaux d’élites politiques et intellectuels qui ont lié l’Europe du sud-est à la France pendant le XIXe siècle. Elle a obtenu son doctorat à l’Université d’Indiana et elle a eu des postes en tant que chercheure et/ou enseignante aux universités d’Illinois, Princeton, McGill et de Bucarest avant de commencer sa position chez UdeM.
A transnational historian of Europe, Alex Tipei’s research focuses on networks of political and intellectual elites that connected Southeastern Europe (notably the lands that make up present-day Romania and Greece) and France in the early nineteenth century. She received her PhD from Indiana University and held research and teaching positions at the University of Illinois, Princeton University, McGill University, and the University of Bucharest before coming to UdeM.
ZAHAR, Marie-Joelle
Professeure titulaire
- Sécurité internationale
- Violence politique
- Acteurs armés non-étatiques
- Résolution des conflits
- Médiation
- Consolidation de la paix
- Afrique subsaharienne
- Paix et sécurité
- Conflits ethniques
- Moyen-Orient
- Balkans
Depuis plus de dix ans, je mène des recherches sur la violence politique. Spécialiste des groupes armés non-étatiques, je m’intéresse à la manière dont ces groupes s’organisent, organisent les territoires sous leur contrôle, et gèrent leur relation avec les populations civiles. J’ai également un intérêt pour l’analyse de la violence politique dans des contextes de transition entre un état de guerre et une situation "post-conflit". Quand et dans quelles conditions les différents protagonistes d’un conflit interne retournent-ils aux armes et pourquoi? Quelles stratégies les intervenants externes peuvent-ils déployer pour empêcher la violence politique de faire dérailler les accords de paix? Mes analyses dans ce domaine remettent en question l’utilité de la notion de saboteur, communément admise comme le cadre explicatif le plus répandu sur la violence politique en contextes de transition. Enfin, depuis quelques années, je m'intéresse à la médiation comme voie de résolution pacifique des conflits. Quelles sont les caractéristiques des processus de médiation qui facilitent la négociation d'accords de paix? Comment la médiation internationale s'adapte-t-elle pour répondre aux changements dans la nature des conflits armés?
Plus généralement, mes recherches portent donc sur la résolution des conflits et la consolidation de la paix. Je mène celles-ci de manière comparatiste et ai travaillé sur de multiples terrains au Proche-Orient, en Afrique subsaharienne et dans les Balkans. Je me suis récemment penchée sur l’assistance internationale à l’organisation et à la tenue d’élections dans les situations "post-conflit". Je mène également des recherches sur l'inclusion de représentants de la société civile dans les négociations de paix.