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/ Logo du CERIUMFaculté des arts et des sciencesCentre d'études et de recherches internationales

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Experts en : Relations internationales

AREL-BUNDOCK, Vincent

Chercheur, Professeur agrégé

Mes recherches portent sur l'économie politique internationale et l'économie politique comparée. Je travaille présentement sur le thème de la taxation des multinationales et sur la relation entre les institutions politiques et l'investissement direct à l'étranger. J'ai aussi écrit sur l'aide au développement international et la politique monétaire.

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Bouchard, Carl

BOUCHARD, Carl

Vice-doyen, Secrétaire de faculté, Professeur titulaire, Chercheur

Mes travaux portent sur l’idée de la paix, sa représentation et sa conceptualisation, au cours du 20e siècle. J’ai travaillé au doctorat sur le grand mouvement pour l’établissement d’une paix durable qui, dans les démocraties victorieuses, marque la fin de la Première Guerre mondiale. Mes recherches, par le biais de l’étude de la correspondance de “gens ordinaires” aux autorités politiques (Woodrow Wilson) et aux organisations internationales (Société des Nations), ont examiné les rapports qui s’établissent entre citoyenneté, engagement individuel et relations internationales. Je travaille actuellement sur l'idée de la paix et l'engagement pacifiste au Québec depuis le début du 20e siècle.

  • Pacifisme
  • Mouvements pour la paix
  • Politique internationale
  • Première Guerre mondiale
  • Histoire de la France contemporaine
  • 20e siècle (XXe siècle)
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Dufour, Pascale

DUFOUR, Pascale

Professeure titulaire, Chercheuse

Je travaille principalement sur les mouvements sociaux et l’action collective en perspective comparée. Dans mes recherches, je propose de considérer les acteurs collectifs (partis politiques, syndicats, groupes et réseaux plus informels) comme des joueurs majeurs de la vie politique, même si ceux-ci n’évoluent pas directement sur le terrain institutionnel mais investissent davantage les espaces publics informels, comme la rue, et ne s’adressent pas seulement à l’État ou aux institutions, mais aussi à la population ou à leurs alliés. 

L’actualité politique a ramené l’analyse de l’action collective et des mouvements sociaux au cœur des préoccupations de la science politique : comment émergent des mouvements, pourquoi et avec quels effets ? Quelles sont les conditions qui permettent à un acteur collectif de durer ? Quel est le rôle de la contestation politique dans la transformation des sociétés ? Une augmentation des actions protestataires signifie-t-elle que la démocratie représentative est malade ou a atteint ses limites ?

Mes recherches soulignent plutôt la complémentarité des différents types d’action politique, voir la continuité qui peut exister entre l’action collective de type contestataire, l’action de type lobbying et l’action partisane.

Dans mes travaux, je montre notamment que la création de rassemblements militants comme les forums sociaux (mondiaux ou locaux), s’ils participent à la mise en pratique d’une culture politique valorisant la démocratie directe et la recherche du consensus, sont aussi une réponse pragmatique à des besoins locaux et un répertoire d’action collective propre à une génération. Mes travaux récents ouvrent l'analyse à des formes d'action (politique) plus individualisée (comme le glanage ou l'agriculture urbaine), mais qui viennent questionner les frontières de l'engagement en société. Également, je cherche à comprendre comment les institutions jouent sur la manière dont les différentes formes d'action politique se déploient et évoluent.

Mes recherches actuelles tentent ainsi de mettre en avant la plus-value théorique de l’analyse des mouvements sociaux et de l’action collective en science politique, qui nous conduisent à considérer sérieusement la question des conflits et des relations de pouvoir et à ne pas hésiter à tourner notre regard de chercheur vers des terrains peu explorés, parfois en marge de nos sociétés.

Les luttes écologistes et leurs effets sur les autres formes de protestation sociale constituent un nouveau terrain d'investigation pour moi, qui me permettra d'analyser les transformations en cours au niveau des organisations et des réseaux, mais aussi au niveau des individus et leur rapport à l'engagement et au politique.

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Grondin, David

GRONDIN, David

Professeur titulaire, Chercheur

Je me suis joint au département en 2017, après onze années à œuvrer comme professeur en relations internationales et études états-uniennes à l'École d'Études politiques de l'Université d'Ottawa. Je suis heureux de voir mes inclinations interdisciplinaires trouver un nouveau terrain via la communication et les études médiatiques et d’avoir pu amorcer un nouveau chapitre en enseignant la communication internationale, la communication politique et médiatique et la culture populaire, avec un accent sur les infrastructures, la guerre, la mobilité, le pouvoir et les médias.

À travers la communication, nous sommes, consciemment ou inconsciemment en relation avec le monde, et je m’intéresse notamment à notre relation avec la gouvernance numérique – et par extension, aux médias numériques. Je porte par conséquent une attention particulière aux infrastructures de communication, ce qui m’amène à étudier les données et les nouvelles formes de contrôle que la société de surveillance met en action à l'ère numérique. En tant que médias numériques, les algorithmes deviennent alors un sujet de prédilection pour mieux saisir à la fois les infrastructures médiatiques de la communication qu’ils incarnent que ce qu’ils rendent possible comme technologies médiatiques gouvernant des sujets et contrôlant des espaces.

Mon travail actuel se concentre sur les technologies de contrôle des mobilités (circulation des personnes, des capitaux, des marchandises et des données numériques) participant à la gestion des risques de sécurité dans le contexte numérique du big data, notamment en ce qui a trait aux frontières, la surveillance et la gouvernance. Ainsi, mes recherches et mon enseignement en communication internationale et politique portent sur le rôle des plateformes numériques, des algorithmes, de l'intelligence artificielle et des infrastructures sociotechniques que mobilisent les formes contemporaines de la guerre, de la sécurité et du policing dans le cadre nord-américain.

De façon plus large, mes recherches se découplent en trois volets: 1) la surveillance des mobilités et la sécurité algorithmique, la guerre (et ses enjeux de désinformation et d’information) et les infrastructures technopolitiques gouvernant les espaces frontaliers nord-américains ; 2) le rapport entre guerre et société, la militarisation de la vie quotidienne et la culture du national security state aux États-Unis ; et 3) la culture populaire et les cultures médiatiques états-uniennes, avec un accent sur la guerre et la surveillance au petit et au grand écran.

En communication et en études internationales, mon ouverture interdisciplinaire et ma perspective indisciplinée qui puise dans les champs de relations internationales, de la géographie et de l’anthropologie politique, de la sociologie politique de l’international, des études américaines, des études de sécurité et des études en sciences, technologies et société s’avèrent bien servies.

À l’Université de Montréal, je partage mon temps de recherche entre le Laboratoire de recherche sur la technologie, l’activisme et la sécurité (LarTAS), le Laboratoire Culture populaire, connaissance et critique (CPCC), le Centre international de criminologie comparée (CICC) et le Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM). Je suis chercheur associé à l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA).

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Martin, Pierre

MARTIN, Pierre

Professeur titulaire, Chercheur

Mes travaux de recherche et mes enseignements portent entre autres sur la politique aux États-Unis, l’économie politique internationale, l’analyse de l’opinion publique et les méthodes de recherche en science politique. Mes recherches récentes ont touchés à divers domaines, y compris les relations canado-américaines, la politique commerciale des États-Unis, les délocalisations et les politiques de contrôle des émissions de gaz à effet de serre.

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Meren, David

MEREN, David

Chercheur, Professeur agrégé

J’enseigne l’histoire internationale canadienne et québécoise à l’Université de Montréal depuis 2011.  Mon objectif est de profiter de l’histoire culturelle, l’histoire sociale, et les études postcoloniales afin d’acquérir et promouvoir une compréhension approfondie du Canada et du Québec dans le monde, ainsi que de la manière dont leurs activités internationales (gouvernementales et non gouvernementales) ont façonné et ont été façonnées par les expériences vécues par les populations qui habitent dans la moitié septentrionale de l’Amérique du Nord. J’emploie l’histoire internationale pour mieux comprendre le Canada et le Québec comme des structures de gouvernance, tout en les situant ainsi que leurs populations dans les courants transnationaux et mondiaux. 

Mon premier livre, With Friends Like These : Entangled Nationalisms and the Canada-Québec-France Triangle, 1944-1970 (UBC Press, 2012), examine la dynamique triangulaire complexe entre le Canada, le Québec et la France en la situant dans l’histoire de la mondialisation.  J’explore le concept de « nation » dans un monde de plus en plus globalisé et, par le fait même, les efforts déployés pour gérer les multiples identités qui s’y chevauchent. En outre, cette monographie fait partie de mes efforts de jeter la lumière sur la question d’ « empire » dans l’histoire internationale canadienne et québécoise. Ces intérêts de recherche ont également donné lieu à ma codirection d’un ouvrage collectif qui propose une réinterprétation critique de l’histoire internationale canadienne à travers le prisme de la race, Dominion of Race: Rethinking Canada’s International History (UBC Press, 2017).  

Conformément à la perspective critique que je cherche à apporter sur l'histoire du Canada dans le monde, j’explore l’histoire du colonialisme de peuplement au Canada au Québec, car c’est impossible de comprendre l’histoire internationale canadienne et québécoise sans référence à l’histoire complexe des relations entre les Peuples autochtones et les colons.  Cette idée se manifeste dans mes recherches actuelles qui portent sur l’histoire croisée de l’aide au développement canadienne après 1945 et la politique indienne du Canada.

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Rabkin, Yakov

RABKIN, Yakov

Professeur émérite, Chercheur

Mes intérets de recherche sont les suivants :

  1. L’histoire de l’Union soviétique et des conséquences de son démembrement, notamment l’histoire des sciences et des intellectuels, les transformations des systèmes de recherche et la démodernisation des sociétés postsoviétiques ainsi que la polarisation socio-économique et d’autres effets sur les sociétés au-delà de l’espace post-soviétique.
  2. L’histoire contemporaine des juifs et l’histoire du sionisme et de l’État d’Israël, notamment les rapports entre le mouvement sioniste et la droite politique dans les pays occidentaux, l’opposition juive au sionisme, l’évolution des identités juives depuis le tournant du XX s. ainsi que les origines et la diffusion du sionisme chrétien;
  3. Les sciences et l’éducation supérieure comme facteurs des relations internationales, notamment les échanges scientifiques, l’internationalisation de l’éducation et le rôle des scientifiques dans la politique internationale. 

Les thèmes de quelques thèses et mémoires récemment achevés et en cours :

  • Les manuels scolaires d’histoire dans trois États post-soviétiques
  • L'historiographie de quelques conflits de la Guerre froide
  • Les relations franco-roumaines entre la tradition et la nécessité (1949-1974)
  • Les activités pro-israéliennes au Canada
  • L’opposition politique et religieuse juive au sionisme
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Sollai, Luca

SOLLAI, Luca

Chargé de cours, Chercheur

Luca Sollai est titulaire d'un doctorat en histoire, obtenu à l'Université de Montréal en avril 2023.  Il est également chargé de recherche pour l'Europe au Centre d'Études et des Recherches Internationales de l'Université de Montréal (CÉRIUM), coordonnateur du Centre Canadien en Études Allemandes et Européennes (CCÉAE) et membre du Centre Jean Monnet Montréal (CJMM). Ses recherches portent sur les partis communistes italien et français, l'histoire de l'Italie des XXe et XXIe siècles (en particulier la politique et la mémoire) et la communauté italienne de Montréal et l'actualité européenne.

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Thérien, Jean-Philippe

THÉRIEN, Jean-Philippe

Professeur titulaire, Chercheur

L’essentiel de mes recherches porte sur la coopération internationale. Je m’intéresse à ce phénomène-là à travers ses manifestations à la fois globales et régionales.  Mon travail sur la coopération globale s'est par exemple penché sur le rôle que jouent les Nations Unies dans le développement des pays du Sud.  Sur le plan régional, je m'intéresse notamment à la dynamique de la coopération inter-américaine.  

Deux idées directrices marquent l'ensemble de mes recherches.  La première, c'est que les institutions internationales exercent une influence qui est souvent sous-estimée sur le cours des relations internationales.  La deuxième, c'est que les valeurs qui animent les acteurs politiques (qu'il s'agisse d'organisations internationales, de gouvernements ou de simples citoyens) façonnent leur approche de la coopération internationale.

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TipeÏ, Alex

TIPEÏ, Alex

Professeure adjointe, Chercheuse

Alex Tipei est une historienne transnationale. Ses recherches portent sur les réseaux d’élites politiques et intellectuels qui ont lié l’Europe du sud-est à la France pendant le XIXe siècle. Elle a obtenu son doctorat à l’Université d’Indiana et elle a eu des postes en tant que chercheure et/ou enseignante aux universités d’Illinois, Princeton, McGill et de Bucarest avant de commencer sa position chez UdeM.

A transnational historian of Europe, Alex Tipei’s research focuses on networks of political and intellectual elites that connected Southeastern Europe (notably the lands that make up present-day Romania and Greece) and France in the early nineteenth century. She received her PhD from Indiana University and held research and teaching positions at the University of Illinois, Princeton University, McGill University, and the University of Bucharest before coming to UdeM.

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