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/ Logo du CERIUMFaculté des arts et des sciencesCentre d'études et de recherches internationales

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Experts en : Amérique du Nord

Dimitrova, Diana

DIMITROVA, Diana

Professeure titulaire, Chercheuse

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Dufour, Pascale

DUFOUR, Pascale

Professeure titulaire, Chercheuse

Je travaille principalement sur les mouvements sociaux et l’action collective en perspective comparée. Dans mes recherches, je propose de considérer les acteurs collectifs (partis politiques, syndicats, groupes et réseaux plus informels) comme des joueurs majeurs de la vie politique, même si ceux-ci n’évoluent pas directement sur le terrain institutionnel mais investissent davantage les espaces publics informels, comme la rue, et ne s’adressent pas seulement à l’État ou aux institutions, mais aussi à la population ou à leurs alliés. 

L’actualité politique a ramené l’analyse de l’action collective et des mouvements sociaux au cœur des préoccupations de la science politique : comment émergent des mouvements, pourquoi et avec quels effets ? Quelles sont les conditions qui permettent à un acteur collectif de durer ? Quel est le rôle de la contestation politique dans la transformation des sociétés ? Une augmentation des actions protestataires signifie-t-elle que la démocratie représentative est malade ou a atteint ses limites ?

Mes recherches soulignent plutôt la complémentarité des différents types d’action politique, voir la continuité qui peut exister entre l’action collective de type contestataire, l’action de type lobbying et l’action partisane.

Dans mes travaux, je montre notamment que la création de rassemblements militants comme les forums sociaux (mondiaux ou locaux), s’ils participent à la mise en pratique d’une culture politique valorisant la démocratie directe et la recherche du consensus, sont aussi une réponse pragmatique à des besoins locaux et un répertoire d’action collective propre à une génération. Mes travaux récents ouvrent l'analyse à des formes d'action (politique) plus individualisée (comme le glanage ou l'agriculture urbaine), mais qui viennent questionner les frontières de l'engagement en société. Également, je cherche à comprendre comment les institutions jouent sur la manière dont les différentes formes d'action politique se déploient et évoluent.

Mes recherches actuelles tentent ainsi de mettre en avant la plus-value théorique de l’analyse des mouvements sociaux et de l’action collective en science politique, qui nous conduisent à considérer sérieusement la question des conflits et des relations de pouvoir et à ne pas hésiter à tourner notre regard de chercheur vers des terrains peu explorés, parfois en marge de nos sociétés.

Les luttes écologistes et leurs effets sur les autres formes de protestation sociale constituent un nouveau terrain d'investigation pour moi, qui me permettra d'analyser les transformations en cours au niveau des organisations et des réseaux, mais aussi au niveau des individus et leur rapport à l'engagement et au politique.

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Fauveaud, Gabriel

FAUVEAUD, Gabriel

Directeur, Professeur adjoint, Chercheur

Mes recherches s'intéressent aux dynamiques contemporaines de la fabrique urbaine. Le terme de "fabrique" doit être compris au sens large. Il désigne tout d'abord les acteurs, stratégies et pratiques des professionnels de la production urbaine, comme les promoteurs, constructeurs, courtiers ou architectes. Ensuite, la notion de fabrique urbaine implique de considérer les acteurs et processus qui déterminent les conditions de cette fabrique, comme les aménageurs ou experts, les acteurs politiques, les projets urbanistiques ou les cadres légaux. Enfin, la notion de fabrique urbaine désigne l'action des habitants et des groupes sociaux qui sont impliqués dans les processus d'urbanisation, que ce soit par leurs participations directes aux dynamiques d'urbanisation (stratégies résidentielles par exemple), ou encore par leurs appropriations des espaces et des projets urbains produits.

Cette mise en lumière des mécanismes de la fabrique urbaine me permet de mieux comprendre les logiques d'exclusion et de marginalisation qui y sont attachées. Par l'étude des relations de pouvoir, des effets des cadres urbanistiques et légaux, ou encore des stratégies économiques et d'accumulation du capital, je m'attache à identifier et à comprendre les inégalités d'accès aux ressources urbaines, ainsi que les mécanismes exacerbant les inégalités socio-spatiales. Mes recherches s'inscrivent ainsi à la croisée de nombreux champs de recherche, comme ceux des études urbaines, de la géographie sociale et de l'économie politique. 

Mes travaux s'intéressent particulièrement aux espaces urbains du Sud Global. Mes terrains de recherche actuels se situent principalement en Asie du Sud-Est (Cambodge, Myanmar et Vietnam). Au sein de ces espaces, j'explore différents aspects du lien entre fabrique urbaine et inégalités, notamment à propos des effets de la privatisation de la production urbaine, des changements des modes de gouvernance, de la production de grands projets urbains, ou encore de la financiarisation du logement et de l'immobilier. Depuis 2019, je travaille aussi, par ma participation à différents projets de recherche internationaux, sur les effets des investissements chinois dans la transformation des métropoles et villes secondaires d'Asie du Sud-Est.

Parallèlement, je mène aussi des recherches à Montréal par ma participation aux activités du Collectif de recherche et d'action sur l'habitat (CRACH). À Montréal, je m'intéresse plus spécifiquement à l'évolution des dynamiques immobilières et à ces conséquences sur la transformation des quartiers centraux.

Mes approches méthodologiques sont principalement qualitatives. Elles privilégient les recherches de terrain, les entretiens d'acteurs et les observations. Je mobilise par ailleurs l'analyse spatiale et la cartographie pour mieux comprendre les changements des modes d'occupation du sol, ou encore l'évolution des logiques de peuplement. Si mes échelles d'analyse sont principalement locales et passent par des études de cas spécifiques, mes approches plus politico-économiques se déploient aussi à des échelles régionales et internationales, voire transnationales.

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Grondin, David

GRONDIN, David

Professeur titulaire, Chercheur

Je me suis joint au département en 2017, après onze années à œuvrer comme professeur en relations internationales et études états-uniennes à l'École d'Études politiques de l'Université d'Ottawa. Je suis heureux de voir mes inclinations interdisciplinaires trouver un nouveau terrain via la communication et les études médiatiques et d’avoir pu amorcer un nouveau chapitre en enseignant la communication internationale, la communication politique et médiatique et la culture populaire, avec un accent sur les infrastructures, la guerre, la mobilité, le pouvoir et les médias.

À travers la communication, nous sommes, consciemment ou inconsciemment en relation avec le monde, et je m’intéresse notamment à notre relation avec la gouvernance numérique – et par extension, aux médias numériques. Je porte par conséquent une attention particulière aux infrastructures de communication, ce qui m’amène à étudier les données et les nouvelles formes de contrôle que la société de surveillance met en action à l'ère numérique. En tant que médias numériques, les algorithmes deviennent alors un sujet de prédilection pour mieux saisir à la fois les infrastructures médiatiques de la communication qu’ils incarnent que ce qu’ils rendent possible comme technologies médiatiques gouvernant des sujets et contrôlant des espaces.

Mon travail actuel se concentre sur les technologies de contrôle des mobilités (circulation des personnes, des capitaux, des marchandises et des données numériques) participant à la gestion des risques de sécurité dans le contexte numérique du big data, notamment en ce qui a trait aux frontières, la surveillance et la gouvernance. Ainsi, mes recherches et mon enseignement en communication internationale et politique portent sur le rôle des plateformes numériques, des algorithmes, de l'intelligence artificielle et des infrastructures sociotechniques que mobilisent les formes contemporaines de la guerre, de la sécurité et du policing dans le cadre nord-américain.

De façon plus large, mes recherches se découplent en trois volets: 1) la surveillance des mobilités et la sécurité algorithmique, la guerre (et ses enjeux de désinformation et d’information) et les infrastructures technopolitiques gouvernant les espaces frontaliers nord-américains ; 2) le rapport entre guerre et société, la militarisation de la vie quotidienne et la culture du national security state aux États-Unis ; et 3) la culture populaire et les cultures médiatiques états-uniennes, avec un accent sur la guerre et la surveillance au petit et au grand écran.

En communication et en études internationales, mon ouverture interdisciplinaire et ma perspective indisciplinée qui puise dans les champs de relations internationales, de la géographie et de l’anthropologie politique, de la sociologie politique de l’international, des études américaines, des études de sécurité et des études en sciences, technologies et société s’avèrent bien servies.

À l’Université de Montréal, je partage mon temps de recherche entre le Laboratoire de recherche sur la technologie, l’activisme et la sécurité (LarTAS), le Laboratoire Culture populaire, connaissance et critique (CPCC), le Centre international de criminologie comparée (CICC) et le Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM). Je suis chercheur associé à l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA).

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Martin, Pierre

MARTIN, Pierre

Professeur titulaire, Chercheur

Mes travaux de recherche et mes enseignements portent entre autres sur la politique aux États-Unis, l’économie politique internationale, l’analyse de l’opinion publique et les méthodes de recherche en science politique. Mes recherches récentes ont touchés à divers domaines, y compris les relations canado-américaines, la politique commerciale des États-Unis, les délocalisations et les politiques de contrôle des émissions de gaz à effet de serre.

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MONTAMBEAULT, Françoise

Chercheuse, Professeure titulaire

Mes recherches s’inscrivent dans le champ de la politique comparée. Elles portent sur les processus de démocratisation et la construction de la citoyenneté, et plus particulièrement sur la démocratie participative en Amérique latine. Depuis une vingtaine d’années, la région a connu une importante vague de réformes institutionnelles qui s’inscrivent dans un contexte d’approfondissement de la qualité des démocraties et visent à ‘réinventer’ la gouvernance, incluant formellement les citoyens dits ‘ordinaires’ au cœur du processus de prise de décision politique, notamment au niveau local.

Mes travaux récents montrent notamment l’importance de la nature des institutions participatives pour le développement démocratique, mais aussi celle des acteurs politiques et sociaux qui s’y activent et y entrent en relation, de leurs stratégies et de leurs interactions. Mes recherches actuelles suivent trois axes principaux :

  1. le rôle de la participation institutionnalisée dans le développement de la citoyenneté et des communautés locales,
  2. le rôle de la délibération dans les sociétés divisées, et
  3. la notion d’autonomie des acteurs dans les contextes participatifs.
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Montpetit, Éric

MONTPETIT, Éric

Vice-doyen, Professeur titulaire

Depuis plus de dix ans, je fais des recherches sur les politiques publiques au Canada, mais aussi aux États-Unis et en Europe. L’étude des politiques publiques revêt une importance particulière puisque celles-ci sont le résultat le plus tangible de l’activité gouvernementale. C’est lors de leur production que s’activent les acteurs politiques, tant ceux qui sont élus que ceux qui ne le sont pas, et qu’interviennent les normes et les institutions. Bref, l’analyse de politiques publiques permet de bien saisir le fonctionnement de la démocratie. À contre-courant de ce que disent les commentateurs et journalistes politiques, mes analyses soulignent ce qui fonctionne bien dans les démocraties nord-américaines et européennes.

Dans mes travaux récents, je montre notamment que les désaccords entre acteurs du développement des politiques n’ont pas les effets néfastes qu'on leur impute. Les désaccords ne sont pas à la source des blocages et des décisions sous-optimales prédits par les principales théories, favorisant même parfois l’élaboration de politiques innovatrices et plus légitimes.

Mes recherches actuelles tentent aussi de démystifier le rôle de la science dans des contextes conflictuels d’élaboration des politiques publiques.

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Rothmayr Allison, Christine

ROTHMAYR ALLISON, Christine

Chercheuse, Professeure titulaire

Mes projets de recherche se regroupent autour de trois axes. Depuis ma thèse, je m’intéresse aux relations entre les tribunaux et la politique, notamment à la mobilisation légale et l’impact des décisions judiciaires sur la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques en Amérique du Nord et en Europe.

Mes projets actuels s’intéressent à l’agenda de la Cour Suprême du Canada (Comparative Policy Agendas), la judiciarisation des politiques en matière de biotechnologies et biomédecine en Europe et en Amérique du Nord, ainsi qu’à la question de la managérialisation du droit.

De manière plus générale, autour d’un deuxième axe de recherche, je vise à contribuer au développement des théories sur les processus de politiques publiques (policy-process theories). Plus particulièrement, mes recherches tentent d’expliquer le choix de politiques dans le domaine des biotechnologies et le changement des politiques publiques à travers le temps (Europe et Amérique du Nord). Ce deuxième axe englobe aussi un volet de recherche sur l’utilisation des sondages dans la formulation et la mise en place des politiques publiques.

Finalement, dans un troisième axe, mes intérêts de recherche portent sur des aspects plus appliqués : je possède d’expérience de plus de 10 ans dans l’évaluation des politiques publiques. D’origine suisse, je continue évidemment de travailler sur la politique suisse!

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Saint-Martin, Denis

SAINT-MARTIN, Denis

Professeur titulaire, Chercheur

Denis Saint-Martin est professeur et chercheur dans le domaine de l’administration et des politiques publiques. Ses travaux s’intéressent aux institutions de l'action collective et aux dilemmes produits lorsque la poursuite rationnelle d’intérêts individuels conduit à des résultats irrationnels sur le plan collectif.  Ses projets actuels portent sur les problèmes de l’autorégulation parlementaire en matière d’éthique et de conduite, et sur l'autonomisation des ministères des finances dans les pays du G20 comme mécanisme d’engagement crédible dans la politique de la discipline fiscale.

Champs d'expertise

  • Administration publique
  • Science et politique
  • Politiques sociales
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Teitelbaum, Sara

TEITELBAUM, Sara

Professeure agrégée, Chercheuse

  • Sociologie de l'environnement
  • Méthodologie qualitative
  • Gestion communautaire des ressources naturelles
  • Foresterie sociale
  • Amérique du Nord
  • Grand Nord
  • Coopération et autogestion
  • Autochtones
  • Sociologie économique
  • Méthodes qualitatives

Mes intérêts de recherche portent sur les dimensions participatives de la gestion des ressources naturelles, avec une attention particulière pour les régions nordiques. À travers l’étude comparative du cadre de gestion de la forêt boréale dans divers milieux, je me suis intéressée à l’évolution de la gouvernance, y compris la décentralisation, la participation du public et la conciliation des divers systèmes de connaissances. Par mes projets de recherches, je travaille avec des communautés autochtones et non-autochtones au Canada et en Scandinavie. Je collabore également à une recherche comparative qui interroge les transformations dans les économies rurales en questionnant notamment les relations entre les communautés rurales et l’environnement naturel. Je travaille principalement avec des méthodes qualitatives.

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Thérien, Jean-Philippe

THÉRIEN, Jean-Philippe

Professeur titulaire, Chercheur

L’essentiel de mes recherches porte sur la coopération internationale. Je m’intéresse à ce phénomène-là à travers ses manifestations à la fois globales et régionales.  Mon travail sur la coopération globale s'est par exemple penché sur le rôle que jouent les Nations Unies dans le développement des pays du Sud.  Sur le plan régional, je m'intéresse notamment à la dynamique de la coopération inter-américaine.  

Deux idées directrices marquent l'ensemble de mes recherches.  La première, c'est que les institutions internationales exercent une influence qui est souvent sous-estimée sur le cours des relations internationales.  La deuxième, c'est que les valeurs qui animent les acteurs politiques (qu'il s'agisse d'organisations internationales, de gouvernements ou de simples citoyens) façonnent leur approche de la coopération internationale.

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