Expert en : Culture populaire
GRONDIN, David
Professeur titulaire, Chercheur
- Études sur la surveillance
- Communication politique
- Études de la mobilité
- Communication internationale
- Guerre dans les médias
- Sécurité internationale
- Mondialisation dans les médias
- Études américaines
- Gestion des risques
- Culture numérique
- Sécurité frontalière et douanes
- Frontières
- Mobilités
- Mobilité
- Gouvernementalité algorithmique
- Nouvelles technologies
- Intelligence artificielle
- Culture populaire
- Gouvernance mondiale
- Empire et impérialisme
- Études culturelles
- Culture visuelle
- Études des medias
- Relations internationales
- Mouvements sociaux
- Migration
- Politique américaine
- États-Unis
- Amérique du Nord
- Canada
- Époque contemporaine
Je me suis joint au département en 2017, après onze années à œuvrer comme professeur en relations internationales et études états-uniennes à l'École d'Études politiques de l'Université d'Ottawa. Je suis heureux de voir mes inclinations interdisciplinaires trouver un nouveau terrain via la communication et les études médiatiques et d’avoir pu amorcer un nouveau chapitre en enseignant la communication internationale, la communication politique et médiatique et la culture populaire, avec un accent sur les infrastructures, la guerre, la mobilité, le pouvoir et les médias.
À travers la communication, nous sommes, consciemment ou inconsciemment en relation avec le monde, et je m’intéresse notamment à notre relation avec la gouvernance numérique – et par extension, aux médias numériques. Je porte par conséquent une attention particulière aux infrastructures de communication, ce qui m’amène à étudier les données et les nouvelles formes de contrôle que la société de surveillance met en action à l'ère numérique. En tant que médias numériques, les algorithmes deviennent alors un sujet de prédilection pour mieux saisir à la fois les infrastructures médiatiques de la communication qu’ils incarnent que ce qu’ils rendent possible comme technologies médiatiques gouvernant des sujets et contrôlant des espaces.
Mon travail actuel se concentre sur les technologies de contrôle des mobilités (circulation des personnes, des capitaux, des marchandises et des données numériques) participant à la gestion des risques de sécurité dans le contexte numérique du big data, notamment en ce qui a trait aux frontières, la surveillance et la gouvernance. Ainsi, mes recherches et mon enseignement en communication internationale et politique portent sur le rôle des plateformes numériques, des algorithmes, de l'intelligence artificielle et des infrastructures sociotechniques que mobilisent les formes contemporaines de la guerre, de la sécurité et du policing dans le cadre nord-américain.
De façon plus large, mes recherches se découplent en trois volets: 1) la surveillance des mobilités et la sécurité algorithmique, la guerre (et ses enjeux de désinformation et d’information) et les infrastructures technopolitiques gouvernant les espaces frontaliers nord-américains ; 2) le rapport entre guerre et société, la militarisation de la vie quotidienne et la culture du national security state aux États-Unis ; et 3) la culture populaire et les cultures médiatiques états-uniennes, avec un accent sur la guerre et la surveillance au petit et au grand écran.
En communication et en études internationales, mon ouverture interdisciplinaire et ma perspective indisciplinée qui puise dans les champs de relations internationales, de la géographie et de l’anthropologie politique, de la sociologie politique de l’international, des études américaines, des études de sécurité et des études en sciences, technologies et société s’avèrent bien servies.
À l’Université de Montréal, je partage mon temps de recherche entre le Laboratoire de recherche sur la technologie, l’activisme et la sécurité (LarTAS), le Laboratoire Culture populaire, connaissance et critique (CPCC), le Centre international de criminologie comparée (CICC) et le Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM). Je suis chercheur associé à l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA).