Experts en : Pays émergents
BATES, Karine
Professeure agrégée
- Inde
- Anthropologie juridique
- Anthropologie de la parenté
- Pluralisme juridique
- Accès à la justice
- Colonisation et décolonisation
- Religion et politique
- Hindouisme
- Parenté et structure sociale
- Famille
- Études de genre
- Migrations internationales
- Ethnologie
- Époque contemporaine
- Asie du Sud
- Pays émergents
Karine Bates est professeure agrégée au département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Spécialisée en anthropologie juridique, ses recherches portent sur le pluralisme juridique en Inde à travers l’étude de la diversité des discours et pratiques des femmes en lien avec leurs processus d’accès à la justice. Ses travaux explorent comment elles perçoivent et vivent l’interaction entre les instances de règlements de conflits proposés par l’État et les modes de résolution de conflits présents au niveau de la famille ainsi que dans la communauté. Cette démarche implique l’étude des dynamiques empiriques du pluralisme en lien avec les réformes juridiques et sociales liées au droit hindou de la propriété (héritage, pension alimentaire, dot) et leurs impacts sur les dynamiques de genre. Cette démarche permet de faire un portrait dynamique de l’Inde contemporaine puisqu’elle implique la prise en compte de visions endogamiques de l’organisation sociale, de la famille et de l’histoire du droit.
L’ethnologie des changements juridiques permet d’analyser les liens entre la parenté, les rituels de justice et le sens de la justice dans différentes sociétés. Depuis 2021, l’expertise ethnographique développée en Inde se transporte sur un autre terrain, celui de l’étude de l’expérience du processus judiciaire par les demandeurs d’asile au Québec.
DUCATENZEILER, Graciela
Professeure honoraire, Chercheuse
- Administration locale, régionale et nationale
- Centralisation et décentralisation
- Constitutions des États
- Idées politiques
- Organisation et pouvoir
- Partis politiques
- Régimes politiques (démocratie, monarchie, fédéralisme, parlementarisme, etc.)
- Pays émergents
- Transition démocratique
Spécialisée en politique comparée, ses recherches et enseignements portent principalement sur l’Amérique latine. Elle s’intéresse aux régimes politiques notamment à ce phénomène récurant qui est le populisme. Expression politique des années 30, il a survécu les régimes autoritaires des années 60-70-80 et les processus de démocratisation des années 80-90. Elle avance que le populisme est compatible aussi bien avec certaines formes de démocratie qu’avec certaines formes d’autoritarisme et qu’il peut aussi bien prendre des formes conservatrices qu’adhérer à certains principes de la gauche.
FAUCHER, Philippe
Professeur honoraire
- Administration locale, régionale et nationale
- Centralisation et décentralisation
- Constitutions des États
- Économie ouverte et mondialisation
- Idées politiques
- Organisation et pouvoir
- Politiques de développement
- Politiques économiques
- Pays émergents
- Politiques publiques
Mes enseignements portent sur les questions de politiques économiques et de mondialisation. Je m'intéresse aux grandes organisations économiques internationales telles que l’OMC, la Banque Mondiale, le FMI et le G8/G20. En plus des questions de politiques économiques internationales, je m'intéresse de près aux régimes politiques de l’Amérique latine et tout particulièrement à celui du Brésil.
Mes recherches actuelles portent sur les institutions politiques en lien avec les processus de développement, sur les politiques macro-économiques des pays émergents et sur la rente pétrolière comme facteur d'instabilité économique et politique.
GAZIBO, Mamoudou
Professeur titulaire, Chercheur
- Comparatisme
- Démocratisation et résiliences autoritaires
- Institutions, régimes et élections en Afrique
- Relations entre la Chine et l'Afrique
- Émergence africaine
- Démocratisation
- Pays émergents
- Afrique
- Afrique subsaharienne
- Démocratie
- Transition démocratique
- Chine
- Partis politiques
Au plan empirique, mes premières recherches, entamées au doctorat en 1995, étaient consacrées à l’analyse comparée des processus de démocratisation en Afrique subsaharienne. J’ai cherché, en particulier, à expliquer les trajectoires variées des pays engagés dans des tentatives de transformation démocratique. Depuis 2007, je m’intéresse à un second axe de recherches portant sur la montée en puissance de la Chine, son impact sur l’ordre international et, en particulier, sur l'Afrique, ses relations internationales et ses politiques de développement. En parallèle à ces travaux empiriques, j’ai développé un double intérêt pour la théorisation du rôle des institutions en politique et pour l’utilisation de la méthode comparative en science politique. Dans la plupart de mes travaux, j'explore le rôle des institutions politiques et des jeux d’acteurs qui me semblent être les variables explicatives principales, que l'on s'intéresse aux tentatives de démocratisation ou aux relations sino-africaines.