Experts en : Paix et sécurité
MÉRAND, Frédéric
Directeur de département, Professeur titulaire, Chercheur
THÉRIEN, Jean-Philippe
Professeur titulaire, Chercheur
- Coopération internationale
- Organisations internationales
- Relations internationales
- Relations Nord-Sud
- États-Unis
- Amérique du Nord
- Droit et politique
- Consolidation de la paix
- Gouvernance mondiale
- Sécurité internationale
- Paix et sécurité
- Développement durable
- Politique américaine
- Canada
- Droits de la personne
L’essentiel de mes recherches porte sur la coopération internationale. Je m’intéresse à ce phénomène-là à travers ses manifestations à la fois globales et régionales. Mon travail sur la coopération globale s'est par exemple penché sur le rôle que jouent les Nations Unies dans le développement des pays du Sud. Sur le plan régional, je m'intéresse notamment à la dynamique de la coopération inter-américaine.
Deux idées directrices marquent l'ensemble de mes recherches. La première, c'est que les institutions internationales exercent une influence qui est souvent sous-estimée sur le cours des relations internationales. La deuxième, c'est que les valeurs qui animent les acteurs politiques (qu'il s'agisse d'organisations internationales, de gouvernements ou de simples citoyens) façonnent leur approche de la coopération internationale.
ZAHAR, Marie-Joelle
Professeure titulaire
- Sécurité internationale
- Violence politique
- Acteurs armés non-étatiques
- Résolution des conflits
- Médiation
- Consolidation de la paix
- Afrique subsaharienne
- Paix et sécurité
- Conflits ethniques
- Moyen-Orient
- Balkans
Depuis plus de dix ans, je mène des recherches sur la violence politique. Spécialiste des groupes armés non-étatiques, je m’intéresse à la manière dont ces groupes s’organisent, organisent les territoires sous leur contrôle, et gèrent leur relation avec les populations civiles. J’ai également un intérêt pour l’analyse de la violence politique dans des contextes de transition entre un état de guerre et une situation "post-conflit". Quand et dans quelles conditions les différents protagonistes d’un conflit interne retournent-ils aux armes et pourquoi? Quelles stratégies les intervenants externes peuvent-ils déployer pour empêcher la violence politique de faire dérailler les accords de paix? Mes analyses dans ce domaine remettent en question l’utilité de la notion de saboteur, communément admise comme le cadre explicatif le plus répandu sur la violence politique en contextes de transition. Enfin, depuis quelques années, je m'intéresse à la médiation comme voie de résolution pacifique des conflits. Quelles sont les caractéristiques des processus de médiation qui facilitent la négociation d'accords de paix? Comment la médiation internationale s'adapte-t-elle pour répondre aux changements dans la nature des conflits armés?
Plus généralement, mes recherches portent donc sur la résolution des conflits et la consolidation de la paix. Je mène celles-ci de manière comparatiste et ai travaillé sur de multiples terrains au Proche-Orient, en Afrique subsaharienne et dans les Balkans. Je me suis récemment penchée sur l’assistance internationale à l’organisation et à la tenue d’élections dans les situations "post-conflit". Je mène également des recherches sur l'inclusion de représentants de la société civile dans les négociations de paix.