Experts en : Violence politique
CAOUETTE, Dominique
Professeur titulaire, Chercheur
- Asie du Sud-Est
- Philippines
- Droits de la personne
- Régionalisme
- Coopération internationale
- Transnationalisme
- Violence politique
- Action collective
- Mondialisation
- Mouvements sociaux
- Enjeux environnementaux
- Développement humain
- Thaïlande
- Indonésie
- Malaisie
- Asie orientale
Au cours des dernières années, je me suis consacré à l’étude du rôle des acteurs non-étatiques au sein de la politique mondiale. J’analyse leur influence sur les dynamiques et les institutions politiques tant nationales qu’internationales à travers trois champs d’investigation :1- l’économie politique des ressources naturelles au sein des pays du Sud, 2- le développement et la coopération internationale, et 3- les relations internationales et transnationales de l’Asie du Sud-Est.
Le premier champ vise les enjeux de pouvoir et d’équité socioéconomique en lien avec le contrôle et l’exploitation des ressources naturelles dans les zones rurales périphériques. Empruntant une démarche d’ethnographie politique, je déconstruis les processus d’accaparement des ressources,les liens entre investissements étrangers et domestiques, et les dynamiques de résistance des populations touchées qui influencent les institutions politiques. Le deuxième champ porte sur le développement international et la coopération internationale, en mettant l’accent sur le rôle des acteurs non-étatiques (organisations non-gouvernementales, mouvements sociaux transnationaux et réseaux d’organisations populaires). Je mets en évidence, notamment que différents mouvements sociaux et think tanks de la socité civile se positionnent en dehors des paradigmes dominants et se réclament d’une mouvance altermondialiste. Le troisième champ s’intéresse plus spécifiquement aux Philippines et aux relations internationales de l’Asie du Sud-Est. J’y étudie d’abord la structuration des relations entre les États de la région — en particulier à travers l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est —, ainsi que l’impact respectif des grandes puissances.
MCLAUCHLIN, Théodore
Professeur titulaire, Chercheur
- Conflits armés
- Guerres civiles
- Sécurité internationale
- Institutions militaires
- Violence politique
- Autoritarisme
- Action collective
- Époque contemporaine
- Organisations internationales
- Acteurs armés non-étatiques
- Relations internationales
- Nationalisme
Je suis chercheur dans le domaine de la sécurité et des guerres internationales et internes. Mes recherches ont deux grands volets. D'abord, je m'intéresse à l'organisation et à la vie politique des forces militaires, tant étatiques que non-étatiques. Je tente de répondre à des questions telles que : Comment certaines forces armées maintiennent-elles la cohésion pendant les guerres, qui perdurent parfois et qui posent toujours de nombreux défis? Pourquoi les officiers et les soldats prennent-ils partie pour un côté ou l'autre lors d'un conflit interne? Que font les chefs d'un groupe armé face à la possibilité de la désobéissance et de la désertion, et comment les soldats réagissent-ils à ces efforts de leurs commandants?
Ensuite, j'analyse les relations internationales contemporaines liées aux conflits armés et à la stabilité. Pourquoi est-ce que les États forment les armées d'autres pays, et avec quels résultats politiques? Comment les mutations actuelles du système international touchent-elles les dynamiques des guerres civiles? Comment raconte-t-on les conflits armés de nos jours?
SEYMOUR, Lee Joseph Mars
Professeur agrégé
- Violence politique
- Guerres civiles
- Sécurité internationale
- Séparatisme et autodétermination
- Conflits armés
- Conflits ethniques
- Somalie
- Soudan du Sud
Mes recherches portent sur la violence politique. En particulier, je m’intéresse aux dynamiques des conflits armés et à l’organisation de la violence dans les guerres civiles. Quelques questions m’intéressent plus particulièrement : Pourquoi est-ce que les conséquences politiques des conflits varient? Comment peut-on prévenir la récurrence de la violence après les guerres? Comment est-ce que certaines sociétés deviennent embourbées dans les périodes prolongées de violence.
Mon approche théorique découle d’une perspective socio-institutionelle. Mes recherches sont à la fois macro et micro de manière comparée. Je combine l’analyse statistique des bases de données relatives aux conflits avec les données empiriques collectées sur le terrain dans des sociétés affectées par la violence telles que la Somalie, le Soudan de Sud, l’Abkhazie et le Haut-Karabakh.
Je suis également titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la violence politique.
ZAHAR, Marie-Joelle
Professeure titulaire
- Sécurité internationale
- Violence politique
- Acteurs armés non-étatiques
- Résolution des conflits
- Médiation
- Consolidation de la paix
- Afrique subsaharienne
- Paix et sécurité
- Conflits ethniques
- Moyen-Orient
- Balkans
Depuis plus de dix ans, je mène des recherches sur la violence politique. Spécialiste des groupes armés non-étatiques, je m’intéresse à la manière dont ces groupes s’organisent, organisent les territoires sous leur contrôle, et gèrent leur relation avec les populations civiles. J’ai également un intérêt pour l’analyse de la violence politique dans des contextes de transition entre un état de guerre et une situation "post-conflit". Quand et dans quelles conditions les différents protagonistes d’un conflit interne retournent-ils aux armes et pourquoi? Quelles stratégies les intervenants externes peuvent-ils déployer pour empêcher la violence politique de faire dérailler les accords de paix? Mes analyses dans ce domaine remettent en question l’utilité de la notion de saboteur, communément admise comme le cadre explicatif le plus répandu sur la violence politique en contextes de transition. Enfin, depuis quelques années, je m'intéresse à la médiation comme voie de résolution pacifique des conflits. Quelles sont les caractéristiques des processus de médiation qui facilitent la négociation d'accords de paix? Comment la médiation internationale s'adapte-t-elle pour répondre aux changements dans la nature des conflits armés?
Plus généralement, mes recherches portent donc sur la résolution des conflits et la consolidation de la paix. Je mène celles-ci de manière comparatiste et ai travaillé sur de multiples terrains au Proche-Orient, en Afrique subsaharienne et dans les Balkans. Je me suis récemment penchée sur l’assistance internationale à l’organisation et à la tenue d’élections dans les situations "post-conflit". Je mène également des recherches sur l'inclusion de représentants de la société civile dans les négociations de paix.