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/ Logo du CERIUMFaculté des arts et des sciencesCentre d'études et de recherches internationales

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Experts en : Politique comparée

Dembinska, Magdalena

DEMBINSKA, Magdalena

Professeure titulaire, Chercheuse

Spécialiste en politique comparée, c'est dans le champ interdisciplinaire des politiques ethniques que se situe mon agenda de recherche. Il porte sur les politiques identitaires, les conflits ethniques, la réconciliation et l’intégration interethniques en Europe centrale et en espace postsoviétique.

Je m’intéresse plus particulièrement aux transformations identitaires comprises dans un cadre relationnel des interactions entre opportunités politiques, stratégies des élites et la réceptivité sociétale. Mon agenda comprend trois axes de recherche. Le premier explore les politiques de la reconnaissance et les mouvements ethno-politiques dans les pays post-communistes. Le deuxième étudie les processus de la construction des nations et porte principalement sur les politiques historiques dans les sociétés post-conflits armés et les de fato États, soit le Chypre turque, l'Abkhazie (Géorgie) et la Transnistrie (Moldova). Le troisième axe se penche sur les processus institutionnels et politiques de la construction de la confiance inter-ethnique dans les sociétés divisées. Avec Françoise Montambeault, nous étudions, par exemple, les mécanismes de délibération propices à la formation des identités politiques collectives.

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Dufour, Pascale

DUFOUR, Pascale

Professeure titulaire, Chercheuse

Je travaille principalement sur les mouvements sociaux et l’action collective en perspective comparée. Dans mes recherches, je propose de considérer les acteurs collectifs (partis politiques, syndicats, groupes et réseaux plus informels) comme des joueurs majeurs de la vie politique, même si ceux-ci n’évoluent pas directement sur le terrain institutionnel mais investissent davantage les espaces publics informels, comme la rue, et ne s’adressent pas seulement à l’État ou aux institutions, mais aussi à la population ou à leurs alliés. 

L’actualité politique a ramené l’analyse de l’action collective et des mouvements sociaux au cœur des préoccupations de la science politique : comment émergent des mouvements, pourquoi et avec quels effets ? Quelles sont les conditions qui permettent à un acteur collectif de durer ? Quel est le rôle de la contestation politique dans la transformation des sociétés ? Une augmentation des actions protestataires signifie-t-elle que la démocratie représentative est malade ou a atteint ses limites ?

Mes recherches soulignent plutôt la complémentarité des différents types d’action politique, voir la continuité qui peut exister entre l’action collective de type contestataire, l’action de type lobbying et l’action partisane.

Dans mes travaux, je montre notamment que la création de rassemblements militants comme les forums sociaux (mondiaux ou locaux), s’ils participent à la mise en pratique d’une culture politique valorisant la démocratie directe et la recherche du consensus, sont aussi une réponse pragmatique à des besoins locaux et un répertoire d’action collective propre à une génération. Mes travaux récents ouvrent l'analyse à des formes d'action (politique) plus individualisée (comme le glanage ou l'agriculture urbaine), mais qui viennent questionner les frontières de l'engagement en société. Également, je cherche à comprendre comment les institutions jouent sur la manière dont les différentes formes d'action politique se déploient et évoluent.

Mes recherches actuelles tentent ainsi de mettre en avant la plus-value théorique de l’analyse des mouvements sociaux et de l’action collective en science politique, qui nous conduisent à considérer sérieusement la question des conflits et des relations de pouvoir et à ne pas hésiter à tourner notre regard de chercheur vers des terrains peu explorés, parfois en marge de nos sociétés.

Les luttes écologistes et leurs effets sur les autres formes de protestation sociale constituent un nouveau terrain d'investigation pour moi, qui me permettra d'analyser les transformations en cours au niveau des organisations et des réseaux, mais aussi au niveau des individus et leur rapport à l'engagement et au politique.

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Jenson, Jane

JENSON, Jane

Professeure associée, Professeure émérite, Chercheuse

Le sujet principal de mes recherches au courant de la dernière décennie a été les changements en cours de la citoyenneté sociale, au Canada, en Europe et en Amérique latine. Mon approche théorique découle de l’institutionnalisme historique, avec un accent particulier sur les influences réciproques entre les idées, les institutions et les intérêts. Durant les deux dernières décennies, le travail, la famille et les relations de genre se sont transformés, tout comme les parcours de vie, ébranlant par le fait même toutes les prémisses à la base de politiques sociales mises en place durant les trois décennies ayant suivi 1945.

Jumelées à une attaque politique menée par les néo-libéraux dans les années 1980 et 1990, ces transformations ont appelé à une analyse politique des nouveaux risques sociaux et ont donné lieu à l’émergence d’autres perspectives. Parmi celles-ci, on compte la perspective d’investissement social qui structure désormais de nombreux régimes de citoyenneté sociale. Des idées relatives à l’investissement social et innovation soiale ont été institutionnalisées, souvent à l’initiative de ministres des finances, d’institutions financières internationales ou d’organisations internationales, telles que la Banque mondiale et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Projets en cours

  • "L'économie politique et sociale du développement local - structures et acteurs"
  • "Les transferts monétaires conditionnels"
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Lachapelle, Jean

LACHAPELLE, Jean

Professeur adjoint, Chercheur

Jean Lachapelle est professeur adjoint au Département de science politique de l’Université de Montréal. Auparavant, il a été professeur adjoint au Département de science politique de l’Université d’Oslo (2021-2022). Il a également été chercheur au Varieties of Democracy (V-Dem) Institute de l’Université de Göteborg (2019-2021), chercheur postdoctoral au Weiser Center for Emerging Democracies de l’Université du Michigan (2017-2019), et chercheur predoctoral (Predoctoral Fellow) au Middle East Initiative de l’Université Harvard (2014-2015). Il détient un doctorat en science politique de l’Université de Toronto. 

Ses recherches portent sur la politique des régimes autoritaires, la violence étatique et la démocratisation. Il rédige actuellement un livre qui traite du lien entre répression et résilience autoritaire, lequel s’appuie sur des études de terrain menées en Égypte et au Moyen-Orient. Ses travaux sur les coups d’État, les révolutions, l’érosion démocratique, et la politique du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ont paru dans Journal of Democracy,Journal of PoliticsWorld Politics, Comparative Politics, Social Science and Medicine, et International Political Science Review

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