Experts en : Canada
AMIRAUX, Valérie
Chercheuse, Professeure titulaire, Vice-rectrice
- Pluralisme
- Radicalisation
- Appartenances religieuses
- Ethnographie
- Europe
- Religion et politique
- Droit international public
- Canada
- Droit international de la personne
Les recherches actuelles de Valérie Amiraux, portent sur la discrimination religieuse des minorités croyantes dans certains États-membres de l’Union européenne, sur le rôle de l’arène juridique dans la régulation des conflits autour du port de signes religieux (France-Grande-Bretagne) et, plus récemment, sur l’articulation entre pluralisme et radicalisation. Dans tous ses projets, elle compare plusieurs minorités croyantes (juives, sikhes, musulmanes) et différents contextes.
BHERER, Laurence
Chercheuse, Professeure titulaire
- Politique urbaine
- Politiques publiques
- Participation publique
- Théorie délibérative
- Participation des citoyens
- Participation politique
- Partis politiques
- Administration publique
- Politique locale
- Métropoles
- Enjeux environnementaux
- Environnement
- Politique environnementale
- Canada
- Canada (Québec)
- Démocratie
Mes enseignements et mes recherches s’articulent autour de deux axes qui touchent les pratiques démocratiques. Mon premier intérêt est la participation des citoyens à la gestion publique, aussi appelée participation publique, démocratie participative ou gouvernance. La mise en place d’un style plus interactif d’élaboration des politiques publiques correspond à un des phénomènes politiques et administratifs les plus intéressants des dernières décennies car il transforme progressivement les relations entre les citoyens, les élus et l’administration publique. Je m’intéresse particulièrement aux origines, aux effets et à la diffusion des dispositifs participatifs. Mon deuxième thème de recherche est la démocratie locale, c’est-à-dire autant ses institutions, ses réformes, ses acteurs et les relations intergouvernementales. Au Canada, il s’agit d’un champ de la science politique relativement peu connu alors que dans plusieurs pays européens et aux Etats-Unis, il s’agit d’un espace politique privilégié pour étudier les politiques publiques et le fonctionnement des institutions représentatives. Dans cette perspective, mes recherches actuelles portent sur les élections locales, la gouvernance métropolitaine et les politiques de transport en commun.
CANEDO, Ana
Chercheuse, Professeure adjointe
- Démographie sociale
- Migrations internationales
- Population et développement
- Politiques d'éducation
- Méthodes d'analyse quantitative
- Mexique
- États-Unis
- Canada
CARON, Roxane
Chercheuse, Professeure agrégée
- Femmes réfugiées
- Réalités en camps de réfugiés
- Exil
- Réfugiés
- Travail social international
- Transnationalisme
- Intersectionnalité
- Migrations internationales
- Postcolonialisme
- Moyen-Orient
- Canada (Québec)
Mes intérêts de recherche sont axés sur trois pôles : 1) Les expériences de vie des femmes réfugiées soit les difficultés qu’elles rencontrent (notamment en camps de réfugiés) de même que les luttes, les forces et les stratégies de résistances déployées ; 2) Les transformations que connaissent les femmes réfugiées en exil. Autrement dit, comment leurs identités et leurs appartenances se maintiennent ou se transforment-elles. D’autres thèmes m’interpellent comme les contrôles migratoires, la migration dite « clandestine » de même que les migrations forcées. Pour le moment, je concentre mes recherches au Moyen-Orient et au Québec mais mon objectif est d'élargir mes intérêts vers des populations d'autres régions du monde vivant dans des contextes similaires ; 3) La pratique du travail social dans une perspective transnationale et décoloniale. À travers ces axes, mon approche méthodologique est qualitative (récit de vie/ethnographie) et mes approches théoriques privilégiées sont féministe intersectionnelle, décoloniale et transnationale.
DESCHAMPS-LAPORTE, Laurence
Professeure adjointe, Directrice
- Moyen-Orient
- Politique étrangère et de défense
- Canada
- Canada (Québec)
- Théories féministes
- Relations internationales
DUFOUR, Pascale
Chercheuse, Professeure titulaire
- Politique comparée
- Sociologie politique
- Mouvements sociaux
- Action collective
- Genre et politique
- Canada
- Canada (Québec)
- Amérique du Nord
- Europe
- Résolution des conflits
- Relations internationales
- Représentation politique
- Transnationalisme
- Transition démocratique
- Théories sociales et politiques
- Enjeux environnementaux
- Environnement
- Théories féministes
- Espagne
- Démocratie
- Politique urbaine
- Alimentation
Je travaille principalement sur les mouvements sociaux et l’action collective en perspective comparée. Dans mes recherches, je propose de considérer les acteurs collectifs (partis politiques, syndicats, groupes et réseaux plus informels) comme des joueurs majeurs de la vie politique, même si ceux-ci n’évoluent pas directement sur le terrain institutionnel mais investissent davantage les espaces publics informels, comme la rue, et ne s’adressent pas seulement à l’État ou aux institutions, mais aussi à la population ou à leurs alliés.
L’actualité politique a ramené l’analyse de l’action collective et des mouvements sociaux au cœur des préoccupations de la science politique : comment émergent des mouvements, pourquoi et avec quels effets ? Quelles sont les conditions qui permettent à un acteur collectif de durer ? Quel est le rôle de la contestation politique dans la transformation des sociétés ? Une augmentation des actions protestataires signifie-t-elle que la démocratie représentative est malade ou a atteint ses limites ?
Mes recherches soulignent plutôt la complémentarité des différents types d’action politique, voir la continuité qui peut exister entre l’action collective de type contestataire, l’action de type lobbying et l’action partisane.
Dans mes travaux, je montre notamment que la création de rassemblements militants comme les forums sociaux (mondiaux ou locaux), s’ils participent à la mise en pratique d’une culture politique valorisant la démocratie directe et la recherche du consensus, sont aussi une réponse pragmatique à des besoins locaux et un répertoire d’action collective propre à une génération. Mes travaux récents ouvrent l'analyse à des formes d'action (politique) plus individualisée (comme le glanage ou l'agriculture urbaine), mais qui viennent questionner les frontières de l'engagement en société. Également, je cherche à comprendre comment les institutions jouent sur la manière dont les différentes formes d'action politique se déploient et évoluent.
Mes recherches actuelles tentent ainsi de mettre en avant la plus-value théorique de l’analyse des mouvements sociaux et de l’action collective en science politique, qui nous conduisent à considérer sérieusement la question des conflits et des relations de pouvoir et à ne pas hésiter à tourner notre regard de chercheur vers des terrains peu explorés, parfois en marge de nos sociétés.
Les luttes écologistes et leurs effets sur les autres formes de protestation sociale constituent un nouveau terrain d'investigation pour moi, qui me permettra d'analyser les transformations en cours au niveau des organisations et des réseaux, mais aussi au niveau des individus et leur rapport à l'engagement et au politique.
FAUVEAUD, Gabriel
Chercheur, Professeur agrégé, Directeur
- Géographie sociale
- Géographie urbaine
- Géographie humaine
- Géographie économique
- Développement
- Dynamiques résidentielles
- Gouvernance
- Économie politique
- Relations de pouvoir
- Urbanisme
- Villes
- Acteurs
- 2000 à nos jours
- Asie
- Asie du Sud-Est
- Amérique du Nord
- Cambodge
- Viêt Nam
- Myanmar
- Canada (Québec)
Mes recherches s'intéressent aux dynamiques contemporaines de la fabrique urbaine. Le terme de "fabrique" doit être compris au sens large. Il désigne tout d'abord les acteurs, stratégies et pratiques des professionnels de la production urbaine, comme les promoteurs, constructeurs, courtiers ou architectes. Ensuite, la notion de fabrique urbaine implique de considérer les acteurs et processus qui déterminent les conditions de cette fabrique, comme les aménageurs ou experts, les acteurs politiques, les projets urbanistiques ou les cadres légaux. Enfin, la notion de fabrique urbaine désigne l'action des habitants et des groupes sociaux qui sont impliqués dans les processus d'urbanisation, que ce soit par leurs participations directes aux dynamiques d'urbanisation (stratégies résidentielles par exemple), ou encore par leurs appropriations des espaces et des projets urbains produits.
Cette mise en lumière des mécanismes de la fabrique urbaine me permet de mieux comprendre les logiques d'exclusion et de marginalisation qui y sont attachées. Par l'étude des relations de pouvoir, des effets des cadres urbanistiques et légaux, ou encore des stratégies économiques et d'accumulation du capital, je m'attache à identifier et à comprendre les inégalités d'accès aux ressources urbaines, ainsi que les mécanismes exacerbant les inégalités socio-spatiales. Mes recherches s'inscrivent ainsi à la croisée de nombreux champs de recherche, comme ceux des études urbaines, de la géographie sociale et de l'économie politique.
Mes travaux s'intéressent particulièrement aux espaces urbains du Sud Global. Mes terrains de recherche actuels se situent principalement en Asie du Sud-Est (Cambodge, Myanmar et Vietnam). Au sein de ces espaces, j'explore différents aspects du lien entre fabrique urbaine et inégalités, notamment à propos des effets de la privatisation de la production urbaine, des changements des modes de gouvernance, de la production de grands projets urbains, ou encore de la financiarisation du logement et de l'immobilier. Depuis 2019, je travaille aussi, par ma participation à différents projets de recherche internationaux, sur les effets des investissements chinois dans la transformation des métropoles et villes secondaires d'Asie du Sud-Est.
Parallèlement, je mène aussi des recherches à Montréal par ma participation aux activités du Collectif de recherche et d'action sur l'habitat (CRACH). À Montréal, je m'intéresse plus spécifiquement à l'évolution des dynamiques immobilières et à ces conséquences sur la transformation des quartiers centraux.
Mes approches méthodologiques sont principalement qualitatives. Elles privilégient les recherches de terrain, les entretiens d'acteurs et les observations. Je mobilise par ailleurs l'analyse spatiale et la cartographie pour mieux comprendre les changements des modes d'occupation du sol, ou encore l'évolution des logiques de peuplement. Si mes échelles d'analyse sont principalement locales et passent par des études de cas spécifiques, mes approches plus politico-économiques se déploient aussi à des échelles régionales et internationales, voire transnationales.
FURLONG, Kathryn
Chercheuse, Professeure titulaire
- Géographie économique
- Géographie urbaine
- Colombie
- Canada
- Écologie politique
- Études des sciences et de la technologie
- Réseaux
- Eau
- Gouvernance de l'eau
- Enjeux environnementaux
- Environnement urbain
- Services publics
Mon programme de recherche concentre autour des enjeux courants de la gestion et la gouvernance de l’eau. Je me préoccupe surtout des conséquences sociales et environnementales qui en découlent, l’effet des restructurations politicoéconomiques, et les liens avec les défis de la gouvernance municipale. Ces recherches rallient ainsi les disciplines des géographies économique, urbaine et de l’environnement tout en se penchant sur de nombreux enjeux liés à la gouvernance, à la règlementation, à la prestation des services municipaux, aux réseaux sociotechniques et aux liens entre la société et l’environnement. Les projets de recherches courants portent sur les sociétés municipales pour la prestation des services en eau en Colombie, sur les modèles de gestion de service au Canada, la gestion des infrastructures dans un contexte sociotechnique, les problèmes de qualité en eau potable, et les projets qui cherchent à améliorer l’accès aux services en eau potable en Colombie.
GRONDIN, David
Responsable de programme, Chercheur, Professeur titulaire
- Études sur la surveillance
- Guerre dans les médias
- Communication politique
- Sécurité frontalière et douanes
- États-Unis
- Sécurité internationale
- Études américaines
- Études de la mobilité
- Communication internationale
- Gestion des risques
- Frontières
- Mondialisation dans les médias
- Culture numérique
- Mobilités
- Mobilité
- Gouvernementalité algorithmique
- Nouvelles technologies
- Intelligence artificielle
- Culture populaire
- Gouvernance mondiale
- Empire et impérialisme
- Études culturelles
- Culture visuelle
- Études des medias
- Relations internationales
- Mouvements sociaux
- Migration
- Politique américaine
- Amérique du Nord
- Canada
- Époque contemporaine
Je me suis joint au département en 2017, après onze années à œuvrer comme professeur en relations internationales et études états-uniennes à l'École d'Études politiques de l'Université d'Ottawa. Je suis heureux de voir mes inclinations interdisciplinaires trouver un nouveau terrain via la communication et les études médiatiques et d’avoir pu amorcer un nouveau chapitre en enseignant la communication internationale, la communication politique et médiatique et la culture populaire, avec un accent sur la guerre, les infrastructures, la mobilité, le pouvoir et les médias. Je suis aussi en charge des programmes facultaires d’études supérieures en études internationales, où j’enseigne le cours sur le rôle des États-Unis dans le monde : d’hier à aujourd’hui ou le cours obligatoire sur les enjeux et débats contemporains en études internationales.
À travers la communication, nous sommes, consciemment ou inconsciemment en relation avec le monde, et je m’intéresse notamment à notre relation avec la gouvernance numérique – et par extension, aux médias numériques. Je porte par conséquent une attention particulière aux infrastructures de communication, ce qui m’amène à étudier les données et les nouvelles formes de contrôle que la société de surveillance met en action à l'ère numérique. En tant que médias numériques, les algorithmes deviennent alors un sujet de prédilection pour mieux saisir à la fois les infrastructures médiatiques de la communication qu’ils incarnent que ce qu’ils rendent possible comme technologies médiatiques gouvernant des sujets et contrôlant des espaces.
Mon travail actuel se concentre sur les technologies de contrôle des mobilités (circulation des personnes, des capitaux, des marchandises et des données numériques) participant à la gestion des risques de sécurité dans le contexte numérique du big data, notamment en ce qui a trait aux frontières, la surveillance et la gouvernance. Ainsi, mes recherches et mon enseignement en communication internationale et politique portent sur le rôle des infrastructures sociotechniques, des dynamiques de pouvoir, des acteurs, des plateformes numériques, des algorithmes, de l'intelligence artificielle et des mécanismes et modalités politiques que mobilisent les formes contemporaines de la guerre, de la sécurité et du policing dans le cadre nord-américain. Enfin, je garde une veille constante de recherche sur la préparation à la guerre par les États-Unis, avec tout ce que cela implique au niveau du pouvoir de l’imagination, des imaginaires sécuritaires et sociotechniques, des pratiques d’innovation et de recherche pour le futur de la guerre et du poids identitaire de la technologie de pointe pour l’appareil de sécurité nationale américain.
De façon plus large, mes recherches se découplent en trois volets: 1) la surveillance des mobilités et la sécurité algorithmique, la guerre (et ses enjeux de désinformation et d’information) et les infrastructures technopolitiques gouvernant les espaces frontaliers nord-américains ; 2) le rapport entre guerre et société, la militarisation de la vie quotidienne et la culture du national security state aux États-Unis ; et 3) la culture populaire et les cultures médiatiques états-uniennes, avec un accent sur la guerre et la surveillance au petit et au grand écran.
En communication et en études internationales, mon ouverture interdisciplinaire et ma perspective indisciplinée qui puise dans les champs des relations internationales, de la géographie et de l’anthropologie politique, de la sociologie politique de l’international, des études américaines, des études de sécurité et des études en sciences, technologies et société s’avèrent bien servies.
À l’Université de Montréal, je partage mon temps de recherche entre et le Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM), le Laboratoire Culture populaire, connaissance et critique (CPCC), le Laboratoire de recherche sur la technologie, l’activisme et la sécurité (LarTAS) et le Centre international de criminologie comparée (CICC). Je suis également chercheur associé à l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA) et chercheur associé à la Chaire de recherche du Canada sur la gouvernance sécuritaire des corps, la mobilité et les frontières (GSCMF) de l'UQAM.
HAMILA, Ahmed
Chercheur, Professeur adjoint
- Immigration
- Rapports de genre
- Sexualités
- Sociologie politique
- Action publique
- Rapports état/société civile
- Inégalités sociales de santé
- Nationalismes et sexualités
- Europe
- Canada
- Tunisie
JENSON, Jane
Chercheuse, Professeure émérite, Professeure associée
- Politiques sociales
- Politique publique
- Politique comparée
- Comportement politique
- Citoyenneté
- Amériques
- Europe de l’Ouest
- Développement humain
- Canada
- Époque contemporaine
- Europe
- Amérique latine
- Institutions politiques comparées
- Histoire des idées
- 1945-1989
- 1989-2000
- 2000 à nos jours
- Libéralisme
- Théories sociales et politiques
- Organisations internationales
- Mouvements sociaux
- Union européenne
Le sujet principal de mes recherches au courant de la dernière décennie a été les changements en cours de la citoyenneté sociale, au Canada, en Europe et en Amérique latine. Mon approche théorique découle de l’institutionnalisme historique, avec un accent particulier sur les influences réciproques entre les idées, les institutions et les intérêts. Durant les deux dernières décennies, le travail, la famille et les relations de genre se sont transformés, tout comme les parcours de vie, ébranlant par le fait même toutes les prémisses à la base de politiques sociales mises en place durant les trois décennies ayant suivi 1945.
Jumelées à une attaque politique menée par les néo-libéraux dans les années 1980 et 1990, ces transformations ont appelé à une analyse politique des nouveaux risques sociaux et ont donné lieu à l’émergence d’autres perspectives. Parmi celles-ci, on compte la perspective d’investissement social qui structure désormais de nombreux régimes de citoyenneté sociale. Des idées relatives à l’investissement social et innovation soiale ont été institutionnalisées, souvent à l’initiative de ministres des finances, d’institutions financières internationales ou d’organisations internationales, telles que la Banque mondiale et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Projets en cours
- "L'économie politique et sociale du développement local - structures et acteurs"
- "Les transferts monétaires conditionnels"
MARTIN, Pierre
Chercheur, Professeur titulaire
- Politique américaine
- Économie politique
- Opinion publique
- Comportement électoral
- Économie mondiale
- États-Unis
- Canada
- Amérique du Nord
- Relations internationales
- Enjeux environnementaux
- Méthodologie de recherche
- Histoire des relations internationales
- Colonisation et décolonisation
- Environnement
- Politique environnementale
Mes travaux de recherche et mes enseignements portent entre autres sur la politique aux États-Unis, l’économie politique internationale, l’analyse de l’opinion publique et les méthodes de recherche en science politique. Mes recherches récentes ont touchés à divers domaines, y compris les relations canado-américaines, la politique commerciale des États-Unis, les délocalisations et les politiques de contrôle des émissions de gaz à effet de serre.
MÉRAND, Frédéric
Directeur de département, Professeur titulaire, Chercheur
MEREN, David
Chercheur, Professeur agrégé
- Relations internationales
- Canada
- Politique étrangère et de défense
- Développement
- Empire et impérialisme
- Colonisation et décolonisation
- Colonialisme
- 20e siècle
- Époque contemporaine
- Canada (Québec)
- Québec
- Mondialisation
- Nationalisme
J’enseigne l’histoire internationale canadienne et québécoise à l’Université de Montréal depuis 2011. Mon objectif est de profiter de l’histoire culturelle, l’histoire sociale, et les études postcoloniales afin d’acquérir et promouvoir une compréhension approfondie du Canada et du Québec dans le monde, ainsi que de la manière dont leurs activités internationales (gouvernementales et non gouvernementales) ont façonné et ont été façonnées par les expériences vécues par les populations qui habitent dans la moitié septentrionale de l’Amérique du Nord. J’emploie l’histoire internationale pour mieux comprendre le Canada et le Québec comme des structures de gouvernance, tout en les situant ainsi que leurs populations dans les courants transnationaux et mondiaux.
Mon premier livre, With Friends Like These : Entangled Nationalisms and the Canada-Québec-France Triangle, 1944-1970 (UBC Press, 2012), examine la dynamique triangulaire complexe entre le Canada, le Québec et la France en la situant dans l’histoire de la mondialisation. J’explore le concept de « nation » dans un monde de plus en plus globalisé et, par le fait même, les efforts déployés pour gérer les multiples identités qui s’y chevauchent. En outre, cette monographie fait partie de mes efforts de jeter la lumière sur la question d’ « empire » dans l’histoire internationale canadienne et québécoise. Ces intérêts de recherche ont également donné lieu à ma codirection d’un ouvrage collectif qui propose une réinterprétation critique de l’histoire internationale canadienne à travers le prisme de la race, Dominion of Race: Rethinking Canada’s International History (UBC Press, 2017).
Conformément à la perspective critique que je cherche à apporter sur l'histoire du Canada dans le monde, j’explore l’histoire du colonialisme de peuplement au Canada au Québec, car c’est impossible de comprendre l’histoire internationale canadienne et québécoise sans référence à l’histoire complexe des relations entre les Peuples autochtones et les colons. Cette idée se manifeste dans mes recherches actuelles qui portent sur l’histoire croisée de l’aide au développement canadienne après 1945 et la politique indienne du Canada.
OUELLET, Catherine
Chercheuse, Professeure adjointe
- Politique québécoise et canadienne
- Opinion publique
- Communication politique
- Comportement électoral
- Sociologie politique
- Politique comparée
- Comportement politique
- Humanités numériques
- Canada
- Canada (Québec)
PAPILLON, Martin
Chercheur, Professeur titulaire
- Politique canadienne
- Politique québécoise
- Autochtones
- Fédéralisme
- Multiculturalisme
- Citoyenneté
- Émigration et immigration
- Politique identitaire
- Diversité culturelle
- Canada
ROTHMAYR ALLISON, Christine
Chercheuse, Professeure titulaire
- Pouvoir judiciaire
- Politiques publiques
- Politique publique comparée
- Évaluation des politiques
- Droit et politique
- Europe
- Canada
- Démocratie
- Suisse
- Amérique du Nord
- Bioéthique
- Nouvelles technologies
- Théories sociales et politiques
- Politique publique
Mes projets de recherche se regroupent autour de trois axes. Depuis ma thèse, je m’intéresse aux relations entre les tribunaux et la politique, notamment à la mobilisation légale et l’impact des décisions judiciaires sur la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques en Amérique du Nord et en Europe.
Mes projets actuels s’intéressent à l’agenda de la Cour Suprême du Canada (Comparative Policy Agendas), la judiciarisation des politiques en matière de biotechnologies et biomédecine en Europe et en Amérique du Nord, ainsi qu’à la question de la managérialisation du droit.
De manière plus générale, autour d’un deuxième axe de recherche, je vise à contribuer au développement des théories sur les processus de politiques publiques (policy-process theories). Plus particulièrement, mes recherches tentent d’expliquer le choix de politiques dans le domaine des biotechnologies et le changement des politiques publiques à travers le temps (Europe et Amérique du Nord). Ce deuxième axe englobe aussi un volet de recherche sur l’utilisation des sondages dans la formulation et la mise en place des politiques publiques.
Finalement, dans un troisième axe, mes intérêts de recherche portent sur des aspects plus appliqués : je possède d’expérience de plus de 10 ans dans l’évaluation des politiques publiques. D’origine suisse, je continue évidemment de travailler sur la politique suisse!
SAINT-MARTIN, Denis
Chercheur, Professeur titulaire
- Corruption
- Éthique parlementaire
- Bureaucratie
- Technocratie
- Sociologie des organisations
- Expertise
- Europe
- Amérique du Nord
- Administration publique
- Politiques sociales
- Citoyenneté
- Éthique
- Action collective
- Parlementarisme
- Canada
- Canada (Québec)
Denis Saint-Martin est professeur et chercheur dans le domaine de l’administration et des politiques publiques. Ses travaux s’intéressent aux institutions de l'action collective et aux dilemmes produits lorsque la poursuite rationnelle d’intérêts individuels conduit à des résultats irrationnels sur le plan collectif. Ses projets actuels portent sur les problèmes de l’autorégulation parlementaire en matière d’éthique et de conduite, et sur l'autonomisation des ministères des finances dans les pays du G20 comme mécanisme d’engagement crédible dans la politique de la discipline fiscale.
Champs d'expertise
- Administration publique
- Science et politique
- Politiques sociales
THÉRIEN, Jean-Philippe
Chercheur, Professeur titulaire
- Coopération internationale
- Organisations internationales
- Relations internationales
- Relations Nord-Sud
- États-Unis
- Amérique du Nord
- Droit et politique
- Consolidation de la paix
- Gouvernance mondiale
- Sécurité internationale
- Paix et sécurité
- Développement durable
- Politique américaine
- Canada
- Droits de la personne
L’essentiel de mes recherches porte sur la coopération internationale. Je m’intéresse à ce phénomène-là à travers ses manifestations à la fois globales et régionales. Mon travail sur la coopération globale s'est par exemple penché sur le rôle que jouent les Nations Unies dans le développement des pays du Sud. Sur le plan régional, je m'intéresse notamment à la dynamique de la coopération inter-américaine.
Deux idées directrices marquent l'ensemble de mes recherches. La première, c'est que les institutions internationales exercent une influence qui est souvent sous-estimée sur le cours des relations internationales. La deuxième, c'est que les valeurs qui animent les acteurs politiques (qu'il s'agisse d'organisations internationales, de gouvernements ou de simples citoyens) façonnent leur approche de la coopération internationale.
VISSANDJÉE, Bilkis
Professeure titulaire
- Axe : Santé publique
- Promotion de la santé et prévention
- Système de santé
- Santé des femmes
- Santé mondiale
- Diversité et santé mondiale
- Déterminants sociaux de la santé (sexe, genre, ethnicité, culture, immigration)
- Aspects sociaux de la santé
- Populations immigrantes
- Accès et trajectoires
- Communication interculturelle
- Canada (Québec)
- Inde
- Tuberculose
- Diabète de type 2
- Vulnérabilité
- Salutogénèse
- Interdisciplinarité
- Interventions innovantes
- COVID-19
- COVID19
Bilkis Vissandjée s'intéresse principalement aux défis que pose la prestation de soins de qualité dans un contexte multiethnique et multilingue, selon une perspective tenant compte du genre, de l'appartenance ethnique, des expériences d'immigration et de l'équité. Ses travaux visent à développer des stratégies (recherche et activités) qui permettraient de mieux comprendre l'influence des différences entre les sexes sur la santé des femmes (en terme de promotion de la santé et de recours aux services), notamment celles vivant des conditions de migration.
Domaines d’expertise: Santé des femmes; Santé mondiale; Déterminants sociaux de la santé (sexe, genre, ethnicité, immigration); Aspects sociaux de la santé (immigration et tuberculose; immigration et diabète); Accès et trajectoires; populations immigrantes; système de santé
VIVES, Luna
Professeure agrégée, Chercheuse
- Migrations internationales
- Géographie politique
- Mineur-e-s migrant-e-s non accompagné-e-s
- Frontières
- Europe
- Afrique
- Migration
- Géographie du risque et de la sécurité
- Union européenne
- Canada